La première année de #moiaussi soulignée
Des survivants d’agressions sexuelles et des intervenants ont pris part à un rassemblement au Quai des Brumes
Un an après le déclenchement du mouvement de prise de parole #moiaussi, des victimes d’agressions sexuelles et des intervenants du milieu appellent les autorités à redoubler d’efforts pour lutter contre les violences sexuelles.
Le 15 octobre marque le premier anniversaire du mouvement #moiaussi. Il y a un an, l’actrice américaine Alyssa Milano lançait un appel aux victimes d’agressions sexuelles pour qu’elles témoignent de leur expérience à l’aide du mot-clic #moiaussi sur les réseaux sociaux.
RASSEMBLEMENT
Pour appeler au maintien de l’élan de solidarité, des survivants d’agressions sexuelles et des intervenants du milieu ont pris part à un rassemblement hier au bar-spectacle le Quai des Brumes.
Des élues des quatre principaux partis politiques au provincial étaient également présentes, dont Hélène David du Parti libéral du Québec, Ruba Ghazal de Québec solidaire, Véronique Hivon du Parti québécois et Lise Lavallée de la CAQ.
« S’il est indéniable qu’il y a eu plusieurs changements notables en ce qui a trait notamment à la conception collective des agressions à caractère sexuel et la manière dont on en parle, il reste encore énormément de travail à faire », a déclaré l’agente de liaison pour le regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, Marlihan Lopez.