La margarine sous la loupe
Arrivée dans nos épiceries en 1960, la margarine a suscité des débats « colorés ». Des lois lui interdisant d’être jaune comme son compétiteur (le beurre) sont apparues, puis délaissées en 2008. Hormis sa couleur qui la différenciait jadis du beurre, c’es
LES GRAS, TOUS MAUVAIS ?
Une alimentation équilibrée doit comporter un minimum de matières grasses. L’OMS recommande un apport se chiffrant entre 20 et 35 % des calories journalières, soit entre 45 g et 78 g de lipides par jour pour un régime de 2000 calories. Les gras seront considérés comme mauvais ou bons selon leur profil.
1 MAUVAIS GRAS
Saturés : Ils sont principalement retrouvés dans les produits d’origine animale (comme le beurre, les viandes grasses et la crème) et les huiles tropicales (palme et palmiste, par exemple). Consommés en grande quantité, ils augmentent le mauvais transporteur de cholestérol, le LDL. Toutefois, on sait aujourd’hui que certains types de gras saturés sont moins dommageables que d’autres et auraient un effet neutre sur le cholestérol.
Trans : Ils sont les plus nocifs, car ils augmentent le LDL tout en abaissant le HDL (aussi appelé bon transporteur de cholestérol). Les huiles partiellement hydrogénées sont les sources principales de gras trans dans notre alimentation. Le 17 septembre dernier, une loi interdisant les gras trans issus des huiles partiellement hydrogénées entrait en vigueur. L’industrie aura deux ans pour écouler ses produits et trouver des solutions innovantes pour remplacer ce type de gras dommageable pour la santé.
2 BONS GRAS
Mono-insaturés : Ce type de gras est principalement retrouvé dans les huiles d’olive et de canola, mais aussi dans les avocats. Largement consommés en Méditerranée, ils sont associés à un risque réduit de maladies cardiovasculaires.
Polyinsaturés : Les gras polyinsaturés, oméga-6 et oméga-3 contribuent aussi à la santé du coeur. On apprécie surtout les oméga-3 d’origine marine qui ont notamment des propriétés anti-inflammatoires.