Le Journal de Montreal

Le retoTuirtd­res Dead Wings

- JONATHAN BERNIER

On se doutait que les Red Wings vivraient une saison difficile, mais on ne se doutait pas qu’ils connaîtrai­ent un début de saison aussi désastreux. LTaxtroupe de Jeff Blashill s’est pointée à Montréal avec un dossier de 0-3-2. Il s’agit du pire départ de cette concession depuis l’automne 1980, une époque où les Wings, sarcastiqu­ement rebaptisés les Dead Wings, avaient raté les séries éliminatoi­res 15 fois en 17 saisons. En plus de tenter de remporter leur première victoire, les Wings essaieront de se relever de la correction de 8 à 2 subie aux mains des Bruins samedi. « On a des joueurs assez talentueux pour gagner. Sans aucun doute. Mais, nous devons nous assurer de faire le travail », a lancé Blashill, hier après-midi. « Notre échec avant n’est pas assez soutenu. On ne patine pas assez pour provoquer des revirement­s en zone adverse », a-t-il ajouté. Comme si ce n’était pas suffisant, la brigade défensive des Wings est hypothéqué­e par les blessures. Niklas Kronwall vient de revenir au jeu. Son nom avait été placé sur la liste des blessés, en compagnie de Jonathan Ericsson et Mike Green, avant même le début de la saison. Trevor Daley est sur la touche, tout comme Danny DeKeyser, blessé au haut du corps lors du match à Boston. Malgré l’absence de plusieurs arrières d’expérience, Blashill soutient que le problème de son équipe ne se situe pas à ce niveau. « Ce n’était pas nos défenseurs le problème, c’était nos attaquants qui n’étaient pas suffisamme­nt bons. Que tu aies six jeunes défenseurs ou six vétérans, ça ne change rien, a soutenu l’entraîneur-chef des Wings. Je pense qu’ils ont bien joué. Nos attaquants doivent être meilleurs. »

LE CLIN D’OEIL DE OUELLET

N’empêche qu’il y a des jours où les Red Wings doivent regretter d’avoir racheté la dernière année de contrat de Xavier Ouellet. Au cours des deux dernières campagnes, le choix de 2e tour des Wings en 2011 a disputé 111 matchs dans la LNH. À eux trois, Joe Hicketts, Filip Hronek et Libor Sulak, qui ont tous revêtu leur uniforme lors d’au moins quatre des cinq premiers matchs des Wings, cet automne, n’en comptaient que cinq d’expérience lors du lancement de la campagne. « Depuis le 1er juillet, depuis qu’on m’a donné une chance ici, je me lève chaque matin en souhaitant prouver aux Red Wings qu’ils ont eu tort », a lancé Ouellet après la rencontre face aux Penguins. Il aura une belle occasion de le faire ce soir. Et pourquoi ne pas lancer un clin d’oeil ironique à Jeff Blashill en passant près du banc de son ancienne équipe ? « Je vais me concentrer sur ce que j’ai à faire durant le match. On verra par la suite. »

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