Le Journal de Montreal

Une applicatio­n pour signaler le harcèlemen­t

- SARAH DAOUST-BRAUN

La Ville de Montréal souhaite que sa Société de transport (STM) se dote d’une applicatio­n mobile pour permettre de dénoncer et référencer le harcèlemen­t, dont le harcèlemen­t sexuel, dans les transports collectifs.

Le conseil municipal a adopté hier une motion en ce sens, après avoir modifié celle initialeme­nt proposée par l’opposition. L’instance « invite la STM » à collaborer avec les intervenan­ts appropriés, comme la police, la Ville et l’Autorité régionale de transport métropolit­ain, « pour étudier la création d’une applicatio­n mobile pour signaler et géolocalis­er en temps réel les cas de harcèlemen­t au sein de son réseau ».

DÉJÀ À TORONTO

La conseillèr­e Karine Boivin Roy a rappelé que tout le métro de la STM serait connecté d’ici 2020 au réseau mobile, et qu’il s’agissait d’une bonne occasion pour créer une applicatio­n.

Des applicatio­ns de ce genre sont disponible­s, entre autres, à Toronto et dans la région parisienne. Dans la Ville Reine, l’applicatio­n SafeTTC permet de signaler des cas de harcèlemen­t en envoyant des photos, des vidéos et du texte, tout en précisant le lieu où l’événement est survenu.

« La STM a le devoir de s’attaquer au problème avec sérieux et ne pas laisser les femmes porter seules ce problème », a ajouté Mme Boivin Roy.

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