Le Bouyonnec nie être un shylock
L’ancien président de la CAQ revient sur la controverse qui l’a exclu du gouvernement au micro de QUB radio
Agence QMI | L’ancien président de la Coalition avenir Québec et ex-candidat dans La Prairie, Stéphane Le Bouyonnec, s’est défendu d’être un usurier, hier, sur les ondes de QUB radio.
En juin, on apprenait que M. Le Bouyonnec présidait le CA d’une entreprise canadienne de prêts à hauts taux d’intérêt. Après la controverse plusieurs semaines plus tard, il avait annoncé sa démission en pleine campagne électorale.Sur les ondes de QUB radio, M. Le Bouyonnec a défendu son intégrité, soutenant avoir été victime de diffamation.
« C’était franchement dégueulasse, c’était de la diffamation, parce que l’information a véritablement été tronquée, personne n’a expliqué la différence [de réglementation] entre le reste du Canada et le Québec. »
Il affirme avoir investi dans une entreprise québécoise qui s’est implantée dans le reste du Canada, « là où la réglementation [sur les prêts à hauts taux d’intérêt] le permet, où elle est structurée ».
ERREUR POLITIQUE
« Posons-nous la question : comment se fait-il qu’il y ait huit provinces sur dix au Canada qui ont suivi la réglementation fédérale [en matière de prêts sur salaire] et que le Québec ne l’ait pas fait. »
De son propre aveu, M. Le Bouyonnec a tout perdu politiquement en investissant dans une « compagnie qui ne fait même pas d’argent ».
« J’ai fait une erreur politique. Je n’aurais peut-être pas dû être impliqué là-dedans, mais moi je pense que c’est un marché qui est légitime, c’est une belle application », a-t-il admis au micro de Benoit Dutrizac.
« C’est pas une erreur éthique, c’est pas une erreur morale selon moi, c’est surtout pas une erreur légale. On m’a traité de “shylock” et ça, je trouve ça grave. »