Le Journal de Montreal

Des nouveautés au Salon du livre

Cette année, la journée du 14 novembre sera gratuite pour tous

- YAN LAUZON

Afin de convaincre plus de gens de prendre part à l’ouverture du Salon du livre de Montréal (SLM), la première journée de l’événement sera gratuite cette année. Il s’agit d’une des nouveautés de la 41e édition qui aura lieu du 14 au 19 novembre, encore une fois à la Place Bonaventur­e.

Bien qu’elle propose la foire la plus importante du livre francophon­e en Amérique du Nord, l’équipe du Salon du livre de Montréal ne veut rien tenir pour acquis.

« Dans un contexte où on assiste à une transforma­tion des pratiques de consommati­on, à l’essor effréné du numérique et des nouvelles technologi­es, à un fractionne­ment du temps de lecture, à des nouveaux modes d’accès au contenu, le Salon du livre ne veut pas s’asseoir sur son succès actuel », a laissé savoir son nouveau directeur général, Olivier Gougeon, lors du dévoilemen­t de la programmat­ion, mardi.

Pour faciliter les rencontres entre le public et les auteurs, mais aussi pour permettre davantage de découverte­s d’oeuvres et rendre l’expérience plus agréable, une équipe de bénévoles sera sur place tous les jours et un plan revisité des lieux – avec toutes les maisons d’édition – pourra être consulté.

L’EUROPE EN VITRINE

Outre les auteurs québécois et leurs oeuvres, le SLM fera la part belle aux créateurs allemands. Plusieurs livres traduits seront donc offerts. La pareille sera rendue en 2020 quand le Canada deviendra le pays à l’honneur lors de la Foire du livre de Francfort.

En partenaria­t avec le Consulat général de France et l’Institut français, le public aura également la chance de vivre une expérience interactiv­e grâce à différente­s formes de littératur­e regroupées dans une exposition ayant pour titre Les machines à lire.

Encore cette année et plus que jamais, la valorisati­on de la lecture sera donc au coeur des priorités du SLM. « Il faut faire circuler les livres partout. Il faut continuer d’en écrire, d’en publier sous toutes les formes. Il faut les montrer, les partager, les critiquer, les offrir », a rappelé Olivier Gougeon.

PARFUM D’ÉROTISME

Mais il y a plus. « Le Salon du livre de Montréal, c’est certes une grande fête du livre et de la lecture, mais ça se veut aussi, grâce à des rencontres et des animations, un lieu d’échanges sur les grandes questions qui traversent la société québécoise d’aujourd’hui », a détaillé Gilda Routy, présidente de l’événement.

Ainsi, si certaines des quelque 200 activités au programme seront dédiées aux jeunes, les adultes ne seront pas en reste, eux qui pourront assister à des échanges comme ceux concernant les dessous du polar, en compagnie de l’expert médico-légal François Julien, ou encore la littératur­e érotique, un conversati­on à laquelle prendront part des auteurs bien connus tels que Patrick Senécal, Caroline Allard, Pascale Montpetit et Matthieu Simard.

Tous les détails de la programmat­ion se trouvent à l’adresse salonduliv­redemontre­al.com, là où il est possible de se procurer, en prévente, un passeport pour toute la durée de l’événement au coût d’un billet pour une journée.

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PHOTO PIERRE-PAUL POULIN Gilda Routy présidente du conseil d’administra­tion du Salon du livre, Samuel Champagne, Martine Delvaux, Joséphine Bacon, Heather O’Neill et Olivier Gougeon, directeur général du Salon du livre de Montréal.

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