Le Journal de Montreal

Vivre un amour sans sexe, est-ce possible ?

Quel gaspillage d’argent !

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Séparée depuis trois ans, alors que je m’habituais à ma condition de célibatair­e et que j’y trouvais du charme, j’ai revu un de mes amis d’enfance. Je devrais plutôt dire un grand amour d’enfance, car à l’âge de neuf ans, nous nous étions promis de nous marier quand nous serions grands.

Puis son père a trouvé un travail à Toronto et toute la famille l’a suivi là-bas. On s’est alors totalement perdus de vue. Pas besoin de vous dire qu’une fois la surprise de nos retrouvail­les passée, nous avons communiqué ensemble de façon exceptionn­elle. Ces deux dernières semaines, nous nous sommes vus au moins neuf fois, au restaurant, au cinéma et dans des salles de spectacle. Mais cela, sans jamais passer la nuit ensemble. Il me raccompagn­ait à la maison et ça n’allait jamais plus loin qu’un baiser.

Je sais bien que la prochaine étape entre nous, ça va être d’aller au lit, mais honnêtemen­t Louise, je m’en sens incapable. Mais comment lui dire ça ? Comment lui avouer ma peur d’avoir une relation sexuelle avec lui ? Et je vais vous expliquer pourquoi, car il y a une très bonne raison à ça.

Ma relation avec mon ex s’est très mal terminée. Nos dernières années ensemble furent pénibles et encore plus parce qu’il m’imposait quand même de coucher avec lui, même s’il savait que je ne l’aimais plus et que je n’avais plus envie de le subir en moi. Lors de nos deux dernières relations, je me suis sentie carrément violée par cet homme au point de vomir après coup, et j’en ai gardé un certain traumatism­e. Ça faisait un bout de temps que je n’avais plus envie de faire l’amour, et l’obligation que j’avais de me plier aux désirs sexuels d’un homme que j’avais du mal à supporter au quotidien m’en a dégoûté pour le reste de ma vie.

D’un autre côté, je ne voudrais pas perdre de nouveau cet ami d’enfance retrouvé. Il est tellement merveilleu­x et je pense que je suis en train de tomber amoureuse de lui. Pensez-vous qu’il accepterai­t de m’aimer sans sexe ? Connaissez-vous des couples qui ont ce genre de relation ? Comment m’y prendre pour lui en parler ?

Une romantique finie

Il existe des couples qui n’ont pas, ou peu de vie sexuelle, et qui s’en accommoden­t fort bien. Il serait par ailleurs triste que vous vous laissiez bloquer par la perspectiv­e d’un rejet de sa part avant d’en avoir parlé avec lui. Car vous savez, le pire des problèmes, s’il est expliqué simplement et présenté comme une volonté d’aplanir les difficulté­s pour que fonctionne une relation est la meilleure façon d’agir dans toute circonstan­ce. En lui exprimant simplement votre vérité, vous allez ouvrir la porte à un dialogue qui ne peut qu’être positif. Courage !

J’ai honte d’être Québécois et Canadien après avoir lu que le coût d’un détenu représente la somme de 259 $ par jour puisée dans la poche des contribuab­les. Nous qui devons nous serrer la ceinture parce que nous avons un budget limité pour élever nos enfants et faire vivre notre famille, sommes obligés de payer ça.

C’est vraiment désolant que de telles folles dépenses nous soient imposées. Arrêtons de donner à ces malfaiteur­s du tout cuit dans le bec qui nous coûte une fortune et forçons-les à travailler dans la collectivi­té pour assurer leur pitance que diable ! Sous bonne surveillan­ce, ils pourraient gagner leur vie et payer leurs impôts comme tout le monde. Comme tout être humain a une partie de bon en lui, ce bon que possède chaque prisonnier ne serait-il pas ainsi utilisé à meilleur escient ?

Un gars tanné de payer

Je vous souligne qu’il existe dans les prisons des programmes de formation ainsi que des possibilit­és pour les détenus d’étudier dans divers domaines. On y favorise la formation et le développem­ent pour l’employabil­ité.

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