Le Journal de Montreal

UNE DÉFENSIVE SANS COMPLEXES

L’attaque du Rouge et Or devra se méfier de la puissante défensive montréalai­se

- Richard Boutin RBoutinJDQ

QUÉBEC | Défensive la plus avare du pays avec seulement 46 points accordés cette saison, l’unité des Carabins de Montréal se pointe au PEPS de l’Université Laval sans complexes. « Nous avions du talent en 2016, mais on mise sur notre meilleure défensive, cette année », lance même le secondeur étoile des Bleus, Brian Harelimana. « Cette année, la cohésion entre le front et les demis défensifs est présente, ce qui n’était pas le cas en 2016. Ça fait deux ans qu’on joue tous ensemble, et on a eu ce qu’on méritait. La cohésion et la confiance en tous nos coéquipier­s font la différence », avance Harelimana.

L’unité de Danny Maciocia a donné des maux de tête aux différente­s offensives qu’elle a affrontées cette saison, inscrivant même six majeurs.

« Marc-Antoine Dequoy est notre marchand de touchés, a illustré le secondeur extérieur de troisième année. Marc-Antoine a travaillé fort pendant la saison morte, et je suis bien content pour lui, mais des gars comme Karl Prévost, Jean-Philippe Lévesque, Philippe Lemieux-Cardinal et Samuel Rossi font un bon travail, même s’ils sont dans l’ombre. Je suis content de ma saison. Plusieurs joueurs font des jeux, et les plaqués sont partagés. Nous n’avons accordé que deux touchés cette saison, et c’en sont deux de trop. L’objectif est toujours de n’accorder aucun point. »

OBJECTIF : ZÉRO POINT

Parce que l’offensive ne carbure pas au même rythme que certaines années, Harelimana et ses potes de la défensive sentent-ils le besoin d’inscrire des points ?

« On ne sent pas de pression de marquer. C’est toujours mieux quand on peut

marquer pour aider l’offensive, et ça fait plaisir, mais ce n’est pas notre objectif primaire. L’objectif est de ne donner aucun point. »

LIMITER LES GROS JEUX

Les Bleus ont accordé 412 verges au Rouge et Or dans la défaite de 18-15 en prolongati­on du 7 octobre, mais un seul touché, comparativ­ement à une moyenne de 200,8 verges pour la saison.

« Le match à Laval fut notre plus mauvais de la saison, a déclaré le produit des Cheetahs de Vanier. Nous n’avons pas donné de gros jeux de la saison, mais nous en avons cédé trois ou quatre lors de ce match. On doit limiter les gros jeux et cela va enlever beaucoup de verges. Nous avions essayé de trop en faire. Malgré tout, on a perdu en prolongati­on. Nous aurons de bonnes chances de gagner si on peut limiter les gros jeux. »

DUEL FRATERNEL

Pour la sixième fois de leur carrière, Brian et son frère Kean Harelimana croiseront le fer à l’occasion de la finale provincial­e. « Ce n’est plus spécial, a indiqué Brian. On ne s’affronte pas directemen­t et on ne s’est croisé que cinq fois sur le terrain, le temps de se dire quelques mots. »

« C’est toujours spécial, un match Laval-Montréal, et la présence de mon frère ajoute un peu de piquant, de renchérir Kean. On se croise parfois sur les unités spéciales, mais sans plus. C’est plus difficile pour nos parents, surtout que c’est un match sans lendemain. Ils sont fiers de nous et souhaitent que personne ne se blesse. »

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 ?? PHOTOS SIMON CLARK ET D’ARCHIVES ?? Brian Harelimana (en mortaise) et son frère Kean (21) croiseront le fer pour la sixième fois de leur carrière, samedi au PEPS de l’Université Laval. « C’est toujours spécial, un match Laval-Montréal, et la présence de mon frère ajoute un peu de piquant », a dit Kean.
PHOTOS SIMON CLARK ET D’ARCHIVES Brian Harelimana (en mortaise) et son frère Kean (21) croiseront le fer pour la sixième fois de leur carrière, samedi au PEPS de l’Université Laval. « C’est toujours spécial, un match Laval-Montréal, et la présence de mon frère ajoute un peu de piquant », a dit Kean.

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