Les conditions « réunies » pour qu’Assange parte
QUITO | (AFP) Le président équatorien Lenin Moreno a annoncé hier que les conditions étaient « réunies » pour que le fondateur de WikiLeaks Julian Assange quitte l’ambassade de Quito à Londres, où il est réfugié depuis 2012 pour échapper à d’éventuelles poursuites des États-Unis.
« Les conditions sont réunies pour que Monsieur Assange prenne la décision de sortir (de l’ambassade) dans une quasi-liberté », a déclaré Lenin Moreno estimant que le Royaume-Uni avait assuré que l’Australien ne serait pas extradé vers un pays où sa vie serait menacée. « Je dis “quasi-liberté”, car nous ne devons pas oublier qu’il (Assange) ne s’est pas présenté devant les tribunaux britanniques et qu’il doit purger une peine pas très longue pour cela », a ajouté le chef de l’État.
Si les poursuites en Suède contre Julian Assange pour viol et agression sexuelle ont été abandonnées en mai 2017, l’Australien de 47 ans redoute, s’il sort de l’ambassade, d’être arrêté puis extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par WikiLeaks en 2010 de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.