DU CANNABIS DANS LE SANG, MAIS PAS LIÉ À L’ACCIDENT
L’autopsie d’Éric Carrier a révélé qu’il avait consommé de la marijuana avant l’accident, mais les concentrations relevées sont trop faibles pour que la présence de THC dans le sang du pilote ait pu jouer un rôle dans l’écrasement.
Le rapport du NTSB précise que « le THC (ingrédient actif du cannabis) peut altérer le jugement, mais ne provoque pas d’incapacité. […] L’utilisation du THC par le pilote n’a donc probablement pas contribué à cet accident. »
Un pharmacien toxicologue interrogé par Le Journal sur les concentrations retrouvées dans les échantillons de sang d’Éric Carrier est aussi d’avis qu’il est impossible de faire un lien entre la consommation et l’écrasement.
« On peut retrouver des concentrations jusqu’à 90 jours après la dernière consommation chez un consommateur régulier, et chez un non régulier jusqu’à une semaine plus tard. Une concentration comme celle-là, qui est quand même assez faible, ne dit pas grandchose », explique le Dr Pierre-André Dubé.