30 000 $ à 12 ans pour les enfants malades
L’ado a sollicité seul des dirigeants d’entreprises
Le jeune capitaine d’une équipe de 11 skieurs qui a amassé 84 800 $ pour les enfants malades a rencontré seul des dirigeants d’entreprises comme Fiera Capital et Bombardier pour les convaincre de donner.
Nicolas Deslisle, 12 ans et originaire de Blainville, a mis un veston et un noeud papillon pour s’asseoir avec des décideurs.
Et sa prestance a fortement impressionné les gens d’affaires puisqu’il a récolté à lui seul l’impressionnante somme de 30 000 $.
Son principal argument pour amasser des dons reposait sur une vidéo dans laquelle ses amis du groupe Kids for Kids disaient pourquoi ils participaient au 24 h de Tremblant, un événement qui amasse des fonds pour les enfants malades. Il n’a pas eu à répéter devant le miroir. « Sérieusement, ce que je voulais leur dire, je le pensais vraiment. Je n’ai pas eu à le préparer », dit-il.
Il est important de donner selon lui.
TOUCHÉ PAR LES ENFANTS
« Chaque fois que je vois des enfants malades, je trouve ça triste. Il faut faire quelque chose pour les aider », dit-il.
Les dirigeants n’ont pas résisté. Dès septembre, Fiera Capital a donné 15 000 $.
« Ça a mis le vent dans les voiles aux enfants », explique la mère du garçon, Nathalie Kouncar, qui a attendu dans la salle d’attente. Ses contacts avaient facilité la prise de rendez-vous.
Le président de Bombardier, Alain Bellemare, a offert 1000 $ de ses poches et Bombardier a donné un autre 5000 $. Le garçon a attiré la curiosité dans les couloirs de l’entreprise.
BIEN VÊTU
« Il y a même un homme qui lui a donné 500 $ parce qu’il le trouvait bien habillé, avec son petit habit et son noeud papillon. Il lui a demandé ce qu’il faisait là. Mon fils lui a expliqué, l’homme est allé sur son ordinateur et a donné 500 $ », raconte Mme Kouncar, fière des 11 enfants de l’équipe.
Le garçon est aussi allé voir Sport Experts et l’entreprise de location d’auto Enterprise, pour ne nommer que celles-là.
Nicolas Delisle n’avait pas encore pu discuter avec la fille de neuf ans parrainée par son équipe, quand il a été joint par l’Agence QMI. Il a toutefois vu la jeune fille sans cheveux. Il prend conscience que la santé n’est pas à tenir pour acquis.
« Je suis chanceux de pouvoir faire du ski et d’être choyé comme cela », dit-il.