Nouveau coup de gueule contre l’ex-chef du FBI
WASHINGTON | (AFP) Donald Trump s’en est de nouveau pris hier à James Comey, le traitant de menteur, après la publication du verbatim d’une audition parlementaire de l’ancien directeur du FBI qui a défendu son action dans l’enquête russe.
« James Comey, le roi des fuites d’informations, doit avoir établi le record de celui qui a le plus menti au Congrès en une seule journée », a tweeté le président américain de bon matin. « Son audition de vendredi était complètement mensongère ! »
HUIS CLOS
James Comey a été entendu à huis clos par les membres de deux commissions de la Chambre des représentants, vendredi, pendant plus de six heures, sur sa gestion de deux enquêtes lors de la présidentielle américaine de 2016 : celle sur les soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe de campagne de Donald Trump, et celle qui avait visé l’usage par la candidate démocrate Hillary Clinton d’une messagerie courriel privée.
Mécontent de la conduite de ces enquêtes, Donald Trump avait sèchement limogé James Comey en mai 2017, ce qui avait ouvert la voie à la désignation du procureur spécial Robert Mueller pour prendre en charge le dossier des ingérences russes.
Lors de ses auditions, James Comey a de nouveau défendu ses actions, assurant avoir fait de son mieux, et avoir apporté un soutien appuyé à M. Mueller.
Selon le verbatim de l’audition, qui couvre 235 pages, M. Comey a notamment révélé que l’enquête initiale du FBI sur des contacts entre l’équipe de campagne de M. Trump et la Russie, lancée en juillet 2016, concernait « quatre Américains ».
« Le candidat ne faisait pas partie de ces quatre Américains », a ajouté l’ancien chef du FBI, refusant de nommer ces quatre personnes.