Le Journal de Montreal

« On a trouvé le moyen de gagner » – Claude Julien

- STÉPHANE CADORETTE

CHICAGO | Il y a certaines journées où l’on tombe par hasard sur un beau billet de 20 dollars en faisant une marche de santé. Tout comme il y a certains soirs où une équipe récolte deux précieux points sans trop les avoir cherchés...

Après la victoire à l’arraché contre les Blackhawks, qui s’enfoncent de plus en plus creux dans leur tombe, Claude Julien ne s’est pas appliqué à sortir le violon pour embellir la performanc­e de ses hommes.

L’entraîneur-chef s’est plutôt senti béni de quitter Chicago à destinatio­n du Minnesota avec deux points dans sa valise.

« On n’a pas été vraiment bons, a-t-il dit sans détour. On perd parfois des matchs qu’on mérite de gagner et on en gagne d’autres [qu’on mérite moins de gagner]. On est vraiment contents de partir avec les deux points ce soir [hier]. C’est bon pour nous, mais il faut aussi réaliser que la prochaine équipe contre laquelle on va jouer, si on sort de cette façon-là, l’histoire va être totalement différente », a-t-il ajouté.

SOLIDES EN DÉSAVANTAG­E NUMÉRIQUE

Dans les circonstan­ces, ses hommes surtaxés en désavantag­e numérique ont sauvé les meubles. À commencer par Carey Price, qui a étouffé plusieurs menaces, particuliè­rement à court d’un homme.

« Le meilleur désavantag­e numérique, c’est toujours ton gardien. Il a été incroyable ce soir [hier] », a louangé Julien.

« On a trouvé le moyen de gagner. En désavantag­e, on a fait du bon travail, et notre gardien a été excellent. C’est ce qui nous a donné une chance de rester dans le match, et, quand on a eu notre opportunit­é à la fin, on a profité de notre chance de marquer. »

Parmi les quelques joueurs en plus de Price et de Shea Weber qui méritaient une étoile dans leur cahier de devoirs, Julien a également vanté les mérites du fougueux Michael Chaput, qui s’est tapé sa soirée la plus remplie de la saison avec 14 min 10 s sur la glace.

« On l’a vu beaucoup plus à cause de toutes les punitions, mais, depuis le début, il nous aide en désavantag­e et il est bon sur les mises au jeu. C’est un gars qui travaille fort et qui n’a pas peur de bloquer des lancers. Il a été un atout important pour nous, sans aucun doute », a salué Julien.

KANE, RÉSIGNÉ

Chez les Blackhawks, Patrick Kane peinait à croire que l’équipe n’ait pu toucher la cible plus souvent en supériorit­é numérique.

« Je ne sais pas si nous aurions pu faire mieux. Nous avons bien bougé la rondelle et nous étions en mouvement. Nous avons effectué de bons tirs, mais ils ont bien travaillé à les bloquer », a-t-il constaté, résigné.

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