Des smoothies qui leur ont laissé un goût amer
En plus des recours sur le transfert frauduleux d’actifs, le syndic Liwin Boyadjian a entrepris une autre procédure en septembre contre le couple Chamandy.
Il remet en cause notamment la légalité de remboursements de dépenses pour frais de subsistance de 26 000 $ faits en 2016 à Chantal Condoroussis, alors qu’elle se trouvait... à Beverly Hills, en Californie.
« Ces paiements [...] constituent des traitements préférentiels », affirme le syndic.
Le couple Chamandy n’a pas encore répondu aux recours du syndic. Il a contesté récemment avec succès le fait que des documents judiciaires aient été envoyés par courriel plutôt que par la poste.
Gregory Chamandy n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue et son avocat, Fadi Amine, n’a pas voulu commenter.
« FRAPPÉ PAR UNE TORNADE »
Liquid Nutrition n’en est pas à ses premiers démêlés judiciaires. Un créancier a entrepris des recours contre le groupe en Ontario pour 500 000 $.
Dans une requête datée de 2013, deux de ses firmes allèguent s’être fait vendre les droits pour développer des magasins Liquid Nutrition à Ottawa. Tout ça pour ensuite se retrouver sans aucun soutien du franchiseur.
« J’ai été frappé par une tornade. Ces gens très riches tentent de tromper de petits entrepreneurs », nous a confié un créancier, Mark MacDonald, au téléphone.
L’affaire est toujours devant les tribunaux.