La canicule a coûté 52 000 $ en dépenses d’urgence à la Ville
Montréal a dépensé plus de 13 500 $ en bouteilles d’eau pour aider les itinérants et ses employés qui travaillaient dehors à faire face à la chaleur extrême lors de la canicule du mois de juillet dernier.
Au total, du 29 juin au 6 juillet 2018, la canicule a coûté près de 52 000 $ en dépenses d’urgence à la Ville dans le cadre de son Plan d’intervention en cas de chaleur extrême.
Des températures extrêmes – allant jusqu’à plus de 35 degrés le 2 juillet – avaient été enregistrées pendant une semaine à Montréal – mais aussi dans le reste de la province.
Pour l’occasion, les piscines, les pataugeoires, les jeux d’eau et des lieux climatisés dans les arrondissements et les villes liées avaient prolongé leurs heures d’ouverture.
La facture des heures supplémentaires des employés municipaux a donc grimpé à plus de 17 500 $.
La location de salles, de chapiteaux et d’autobus pour permettre aux Montréalais de souffler un peu a aussi engendré des dépenses de plus de 20 500 $, selon un document de la Ville consulté par le 24 Heures.
La Ville veut d’ailleurs que la carte des îlots de chaleur de son agglomération soit revue et souhaite identifier « des solutions à long terme reflétant le risque présent sur le territoire » afin d’être plus résiliente face à ce genre d’événement extrême.
MESURES D’URGENCE
Montréal et la Direction de la santé publique de Montréal (DSP) avaient déployé cet été plusieurs mesures d’urgence pour faire face à cette canicule.
Des opérations de porte-à-porte avaient été menées par les pompiers et les policiers et 19 haltes climatisées avaient été mises en place.
Les organismes en itinérance ont aussi eu accès à 17 000 bouteilles d’eau.
La DSP avait identifié à Montréal 53 décès « probablement liés à la chaleur » du 30 juin au 7 juillet.
Le Plan d’intervention en cas de chaleur extrême n’avait coûté que 306 $ à la Ville en 2011, mais une canicule en 2010 avait fait grimper la facture à près de 119 000 $.