Finalement, les écoles ont été inspectées
40 personnes avaient été intoxiquées lundi
AGENCE QMI | Après avoir dit non la veille, la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys s’est ravisée hier matin et a fait une vérification dans toutes ses écoles pour confirmer que tous ses établissements sont munis d’un détecteur de monoxyde de carbone en bon état.
De plus, l’institution a fait savoir qu’un nouveau détecteur a été installé à l’école des Découvreurs, évacuée la veille.
C’est le bris d’un joint du système de chauffage qui serait à l’origine de l’intoxication d’une quarantaine de personnes au monoxyde de carbone à l’école des Découvreurs, à Montréal, a fait savoir hier la commission scolaire
« Selon les différents spécialistes présents sur le terrain, l’incident s’est produit suite à la rupture d’un joint du système de chauffage, lequel avait fait l’objet d’une inspection l’automne dernier », a fait savoir la commission scolaire dans un communiqué, précisant qu’à « ce moment, il ne présentait aucune défaillance » et qu’elle « a apporté rapidement les correctifs requis au système. » Elle a précisé que l’école rouvrirait ses portes ce matin.
Lundi, des dizaines d’élèves de l’école primaire ont été pris simultanément de maux de tête, de vomissements ou d’étourdissements. En tout, 43 personnes ont été intoxiquées et quelque 17 ambulances ont été requises par Urgences-santé.
La présidente de la commission scolaire, Diane Lamarche-Venne, a expliqué hier que « les symptômes des élèves nous ont fait réaliser qu’il y avait fort probablement des émissions de monoxyde de carbone ».
HOSPITALISATIONS
Hier, un élève était toujours hospitalisé, mais il devait recevoir son congé sous peu.
Certains parents avaient rapporté que des enfants ont connu des symptômes d’intoxication dès vendredi dernier.
Mme Lamarche-Venne dit qu’ils étaient au courant que des élèves avaient été incommodés, mais que la cause était difficile à confirmer, puisque la période grippale bat son plein. « C’était très difficile de détecter quoi que ce soit d’autre », justifie-t-elle. Mais « on a appelé les parents, ils sont venus chercher [les élèves] et ils sont retournés à la maison. »