Honorablement collé
Tout le monde trompetait de ne pas bouger de la maison samedi et dimanche parce que le ciel devait tomber sur nos têtes boréales dans des froids de Sibérie. Suffit qu’on me dise ça pour que me chatouille l’envie de mettre le pick-up sur les quatre pattes et d’aller faire un tour tout doucement dans les rues avoisinantes. De toute façon, je dois sortir pour pelleter les marches et déneiger les véhicules. Aussi bien aller voir comment les autres se démerdent.
Ce ne fut pas le cas. Manon m’a crocheté avec son lasso que j’appellerai le « meuble » et que tout le monde appelle la télévision. Je ne suis habituellement pas un grand friand. Lorsque j’ai regardé les nouvelles, un match de hockey et District 31, le réservoir est presque plein. Samedi soir, après la défaite du Canadien, je bâillais et je me voyais la face dans mon oreiller. C’est là que Manon a sorti son arme secrète : la télécommande.
ET ENSUITE ?
Ses munitions ? La série Les Honorables. S’en est suivi un véritable effet scotch tape. D’un seul coup, nous avons visionné cinq émissions sangsues et nous sommes allés au lit à deux heures du matelas. Du bonbon. Patrick Huard en juge, je n’y aurais jamais cru. Quel acteur ! J’étais content de revoir Macha Grenon dans un rôle qu’elle campe si authentiquement. Et tous les autres acteurs sont justes et crédibles.
Petit verre de rouge, beau feu de foyer et de la bonne action modérée, j’étais collé au divan. L’histoire est captivante. Rarissime. Je me suis levé à dix heures tout mélangé, dimanche matin. En soirée, on s’est tapé goulûment les cinq autres épisodes. On attend la prochaine série. Dépêchez-vous.
TI-PAQUET
√ Conseil à Justin : si tu retournes négocier avec Donald Trump, déguise-toi en clôture, ça va marcher. √ Constant dit que sa femme est mathématicienne : « A’ rit d’mes tics. » C’est évident. √ Entendu quéque part : « J’ai un enfant en bas âge. Il vient juste d’avoir 27 ans. » √ Vu sur un t-shirt : « Achetons
canadien, on s’Trump pas. » √ Au début de la saison, la défensive des Penguins en arrachait, mais Letang arrange les choses.
À DEMAIN
Comment ça, l’an prochain ?