Le Journal de Montreal

BRP l’emporte sur Jaguar Land Rover

L’entreprise québécoise était poursuivie pour 173 M$ Bombardier Produits récréatifs (BRP) dame le pion à Jaguar Land Rover (JLR), qui exigeait de l’entreprise un chèque de 173 M$ pour avoir utilisé la marque « Defender » aux États-Unis.

- FRANCIS HALIN Le Journal de Montréal

« C’est une très belle victoire. Jaguar Land Rover (JLR) a toujours envoyé des mises en demeure à de plus petites compagnies pour les véhicules connexes, mais ils ont trouvé des gens capables de se tenir debout », a dit au Journal Yves St-Arnaud, directeur des services juridiques chez Bombardier Produits récréatifs (BRP).

Pour le géant québécois de Valcourt, la décision rendue vendredi dernier met fin à un combat lancé il y a trois ans par JLR.

VICTOIRE EN COUR AUX É.-U.

Même si JLR n’a pas de véhicule portant le nom de Defender depuis plus de 20 ans aux États-Unis, le géant estimait que le Can-Am Defender de BRP violait sa marque, ce qu’a balayé du revers de la main la cour fédérale de Détroit après un procès de huit jours.

En gros, le jury américain estime que les consommate­urs ont peu de chance de confondre le véhicule côte à côte de BRP Can-Am Defender avec le Land Rover Defender.

« Ils prétendaie­nt qu’il y avait une confusion possible sur le produit et que les gens auraient pu se mêler de manufactur­ier », a expliqué Yves St-Arnaud aux services juridiques de BRP.

C’est en 2015 que BRP a lancé sa marque Defender pour son véhicule côte à côte, soit 23 ans après que Land Rover ait déposé sa marque Defender pour ses voitures à moteurs.

Rappelons qu’en Europe, JLR a toujours le dernier mot. C’est elle qui peut utiliser le mot « Defender », une situation différente selon BRP, parce que les faits et la loi sont loin d’être les mêmes de l’autre côté de l’Atlantique.

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