Plus de bonheur dans les petites villes
Myriam Lachance et sa fille Marguerite, 6 mois, habitent l’une des 10 villes au Québec où les gens se disent les plus heureux, selon un nouveau palmarès.
Sainte-Julie a longtemps trôné au sommet des palmarès des villes les plus heureuses, mais elle a dégringolé au 46e rang cette année, une situation qui a causé toute une surprise à l’hôtel de ville.
« Je n’ai pas senti de morosité naître chez les gens de Sainte-Julie dans les dernières années. [...] Y’a pas eu de fermeture d’usine ou de changements majeurs », s’étonne la mairesse Julie Roy, qui pointe du doigt le « petit échantillonnage » de 167 répondants julievillois.
Ce qui explique notamment cette chute drastique est que Sainte-Julie se retrouve sous la moyenne provinciale dans des catégories qui influencent beaucoup l’indice de bonheur Léger, comme l’accomplissement, la liberté, les relations sentimentales, la satisfaction au travail et le fait de subir une forme de harcèlement, note Pierre Côté, directeur de recherche chez Léger.
Il souligne qu’il faut « faire attention » puisque depuis le dernier palmarès, en 2014, les facteurs du bonheur ont été modifiés et l’algorithme a été changé.
« Il y a des écarts entre 2014 et 2019 qui envoient tout de même des signaux, admet M. Côté. Oui, c’est surprenant comme baisse [pour Sainte-Julie], mais ce sont les chiffres. Il s’agit d’un échantillonnage représentatif de la population. »