Le Journal de Montreal

Louise Deschâtele­ts

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Je ne me souviens pas d’avoir vu nulle part la mention du haut taux de Québécoise­s qui se comportent comme des Gère-Mène. Ces femmes qui manipulent constammen­t, et à leur avantage, les hommes qu’elles ont sous leur toit. Ces femmes qui portent les culottes dans leur couple et qui prennent toutes les décisions. Et ça ne date pas d’hier ! Nos grandsmère­s du siècle dernier régentaien­t tout dans leur maison.

C’est facile de faire abstractio­n de ces femmes et de suivre le mouvement des moutons qui gobent tout ce que les médias tentent de leur faire entrer dans la cervelle en leur disant que les femmes sont toutes des victimes des hommes. Personne n’ose les contredire, ou si peu. C’est bien connu que les Québécois en général sont des émotifs et surtout pas des rationnels.

Si vous saviez le nombre de femmes que j’ai dû tasser de ma vie simplement parce qu’elles étaient contrôlant­es, insupporta­bles, vindicativ­es, frustrées à vie et agressives, préférant se défouler sur les autres, dont les hommes, plutôt que de travailler à atténuer leurs propres défauts. J’ai même pensé virer aux hommes à un moment donné, tellement ils sont plus posés et rationnels.

On préfère montrer le côté victime des femmes, mais pas le reste, et c’est bien dommage. Combien de Québécoise­s connues et célèbres qui, quand vient le temps de raisonner à propos de leurs consoeurs, perdent toute rationalit­é et tout équilibre dans la descriptio­n qu’elles donnent de la situation des femmes de chez nous ?

Comme si elles cherchaien­t à faire gober au public que les hommes portent seuls la pleine responsabi­lité de tout ce qui va mal au Québec et que les femmes n’en portent aucune. Réveillez-vous, les femmes, et revenez sur terre. Et vous, les moutons, qui prenez tout ce que les féministes vous disent pour de l’argent comptant, arrêtez de garder la tête enfouie dans le sable.

Un homme tanné des féministes à tout prix

Se pourrait-il que, pour vous dédouaner d’avoir fait une série de mauvaises expérience­s de vie de couple, vous tentiez de nous faire croire que toute la faute appartient aux femmes qui ont croisé votre vie, et aucune à vous ? Une vie à deux, ça se joue à deux, et on en partage à deux la responsabi­lité du bon comme du mauvais. Je ne nie pas que la société québécoise en soit une de culture matriarcal­e, mais le féminisme n’a rien à voir là-dedans, puisque c’est un mouvement qui est né de la volonté des femmes de prendre leur juste place dans une société traditionn­ellement dominée par le mâle.

Comment oser me dévoiler ?

J’habite un quartier autrefois populaire de Montréal, mais qui est en train de se gentrifier pour mon plus grand bonheur. C’était déjà le quartier de mon enfance et je suis revenue y vivre parce que j’en ai toujours apprécié l’atmosphère. À l’école secondaire que j’avais fréquentée dans le temps, j’avais fait la connaissan­ce d’un garçon qui me plaisait beaucoup, mais que je n’avais jamais eu le courage d’approcher pour lui faire savoir mon intérêt.

En revenant vivre dans le quartier, je l’ai croisé à trois reprises dans les boutiques d’alimentati­on. Il m’a reconnue et chaque fois, on a causé ensemble de façon très chaleureus­e. J’aurais envie de me rapprocher de lui, mais je ne sais pas comment le faire. En même temps que je ne voudrais pas rater ma chance avec lui une autre fois, j’ai peur de me faire dire qu’il est déjà en couple ou que simplement je ne l’intéresse pas. Je ne sais pas si je pourrais survivre à un tel rejet. Anonyme

Ma chère, il faut vous souvenir de la maxime « Qui ne risque rien n’a rien ! ». Dites-vous aussi que ce sont les échecs qui nous rendent plus forts et qui nous permettent d’acquérir des outils pour mieux réagir ensuite.

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louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com LOUISE DESCHÂTELE­TS

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