Un exemple de persévérance
Si elle rêve d’une première participation aux Jeux olympiques, la plongeuse Mélissa Citrini-Beaulieu y voit, en plus d’un accomplissement personnel, une superbe occasion de redonner aux jeunes dans le futur.
«Jeneveuxpas être une athlète olympique pour que le monde me connaisse, mais plus pour ce que ça signifie, a-t-elle indiqué. Ce qui me motive, c’est l’idée de pouvoir encourager des gens. J’ai toujours persévéré et travaillé vraiment fort. Je suis reconnue pour ça. J’ai beaucoup d’autres défauts, mais si je pouvais encourager un jeune à être persévérant, peu importe son but dans la vie, en raison d’un certain statut que j’aurais, ça, oui, j’aimerais ça. »
UN LONG PROCESSUS
La jeune femme n’avait que quatre ans lorsqu’elle a commencé à plonger à la piscine de Châteauguay.
« J’ai ensuite fréquenté le club CAMO dès l’âge de six ans et je n’ai jamais arrêté, a-t-elle indiqué. Quand j’étais jeune, il y avait beaucoup de gens qui avaient été aux Jeux olympiques qui s’entraînaient au Centre Claude-Robillard. Ça faisait un peu partie de mon quotidien. »
Toute petite, elle s’inspirait en regardant Alexandre Despatie et Émilie Heymans, puis Jennifer Abel, Meaghan Benfeito et Roseline Filion, entre autres.
« Au début, quand tu es jeune, tu te demandes comment ils font pour être bons comme ça, a-t-elle raconté. Tu ne peux même pas t’imaginer atteindre un tel niveau un jour, mais finalement, avec le travail, ça finit par arriver. C’est un long processus. »