Le prédateur de Repentigny arrêté ?
Un homme de 24 ans accusé d’action indécente et d’agression sexuelle sur neuf victimes âgées de 15 à 18 ans
JOLIETTE | Le présumé prédateur sexuel qui ciblait des adolescentes et des jeunes femmes dans des abribus de Repentigny a été arrêté tôt hier matin, à L’Assomption, sur la Rive-Nord de Montréal.
Le Lavallois Amar Sha’at, 24 ans, a été épinglé par les enquêteurs des crimes majeurs de la Sûreté du Québec (SQ) vers 6 h 30, au domicile de sa copine, sur la rue Saint-Pierre.
Il a ensuite été transporté au poste de police pour être interrogé.
Il a comparu en fin d’après-midi, au palais de justice de Joliette, sous six chefs d’accusation d’action indécente et un autre d’agression sexuelle.
Il est apparu dans le box des accusés la tête haute, vêtu d’une combinaison blanche réservée aux détenus. La Couronne s’est opposée à sa remise en liberté.
La police était activement à sa recherche depuis la mi-décembre, lorsque la série de crimes sexuels qui lui sont reprochés a commencé.
NEUF VICTIMES
Amar Sha’at aurait fait un total de neuf victimes, âgées de 15 à 18 ans.
Lors des crimes allégués, le suspect utilisait le même modus operandi. Il garait sa voiture à proximité d’un abribus à l’intérieur duquel se trouvaient de jeunes femmes seules.
Il se serait notamment masturbé devant certaines d’entre elles. Dans un cas, il serait allé « plus loin » en commettant une agression sexuelle. À une autre occasion, il aurait commis des actions indécentes en présence de quatre jeunes femmes.
Toutes les infractions reprochées à l’accusé auraient eu lieu sur le boulevard Iberville, à Repentigny, entre le 13 décembre et le 14 février.
Lors de la perquisition menée au domicile de la conjointe d’Amar Sha’at, les enquêteurs ont notamment retrouvé le véhicule décrit par les présumées victimes, soit une Acura noire 2017.
Amar Sha’at a des antécédents criminels en semblable matière. Il avait été reconnu coupable d’action indécente en octobre 2014 et avait été arrêté deux ans plus tard pour non-respect de probation.
L’accusé doit revenir en cour d’ici quelques jours pour subir son enquête sur remise en liberté.