Tremblay n’est pas inquiète pour l’avenir du PLQ
QUÉBEC | La nouvelle DG du Parti libéral du Québec Véronyque Tremblay estime que la défaite historique d’octobre dernier est due à une vague de changement.
« Le PLQ a plus de 150 ans d’histoire. Ce n’est pas la première défaite et le parti a toujours su se relever. Je ne suis pas vraiment inquiète », affirme l’ancienne députée de Chauveau et ministre du gouvernement Couillard en entrevue avec Le Journal mercredi. Mme Tremblay occupe désormais la fonction de directrice générale du PLQ, où elle doit mettre de l’ordre dans le parti qui a subi sa pire dégelée électorale de l’histoire en termes de voix exprimées. Chez les francophones, cette défaite était particulièrement cinglante.
Le Parti libéral a terminé quatrième dans 33 circonscriptions, et s’est retrouvé derrière Québec solidaire dans 43 comtés lors des dernières élections générales.
DÉSIR DE CHANGEMENT
Mme Tremblay y voit surtout un ardent désir de changement, et non pas une cassure entre les électeurs francophones et le parti. « Il y avait un vent de changement. Le PLQ était au pouvoir depuis une quinzaine d’années. Le message de changement que faisait circuler l’opposition a porté », a-t-elle convenu.
Un peu plus tôt en entrevue, à QUB, elle soulignait que « ce n’était pas clair pourquoi les gens voulaient un tel changement ».
Malgré ses déboires électoraux, la DG Tremblay affirme que le nombre de militants a augmenté — elle garde le chiffre secret — et que le PLQ ne manque pas d’argent. « Les finances vont bien au Parti libéral », a-t-elle dit.
Le PLQ a rencontré les présidents d’associations et a sondé les membres sur les raisons de la défaite.
Mme Tremblay n’a toutefois pas souhaité communiquer les conclusions de cet exercice.