Bon point de Marchessault
Jonathan Marchessault en avait gros sur le coeur contre les arbitres Éric Furlatt et Dan O’Halloran après l’élimination des Golden Knights de Vegas, mardi soir à San Jose.
L’attaquant natif de Cap-Rouge a pimenté ses commentaires du mot anglais de quatre lettres commençant par la lettre F à quelques reprises en répondant aux questions des journalistes.
Réaction compréhensible quand on parle à chaud et que votre équipe a subi une remontée de quatre buts en troisième période et subi la défaite en prolongation.
MAUVAISE DÉCISION...
Pour Marchessault, la défaite des siens était attribuable à la pénalité majeure imposée à son coéquipier Cody Eakin pour un double-échec infligé à Joe Pavelski, lors d’une mise en jeu. Les Sharks ont marqué quatre fois en quatre minutes au cours de cette supériorité numérique pour transformer un déficit de 0-3 en une avance de 4 à 3.
Or, la vidéo de l’incident impliquant Eakin le montre appliquant un double-échec à la poitrine de Pavelski. Dans sa chute, le capitaine des Sharks a été poussé sur la glace par Paul Stastny. Le choc contre la glace lui a causé une coupure à la tête. Une pénalité mineure aurait été de mise.
... MAIS PAS LA CAUSE
Le défenseur des Golden Knights, Nate Schmidt, a replacé les choses dans leur contexte après la rencontre en disant que les siens n’avaient pas à accorder quatre buts avec 10 minutes à jouer en troisième période. Et ce, peu importe les circonstances, avec ou sans pénalité. Schmidt a raison.
Les Golden Knights avaient le contrôle de la situation. Gerard Gallant aurait pu demander un arrêt de jeu pour calmer ses joueurs après le premier ou le deuxième but.
Marchessault a toutefois apporté un bon point en disant que ce type d’incident devrait être soumis à la reprise vidéo.
« Les choses se passent rapidement sur la patinoire », a-t-il rappelé. Dans un cas comme celui que l’on a vu ce soir [mardi], pourquoi ne pas aider les arbitres dans leur travail en leur faisant voir la reprise ? »
Très juste.