Des drones arrivent en renfort
Des municipalités des Laurentides utilisent des drones pour évaluer la situation le long des cours d’eau ou tout simplement pour réévaluer les zones inondables.
« Ça coûte beaucoup moins cher qu’un hélicoptère ou qu’un avion équipé d’un lidar », explique Benoit Aubin (à gauche) ingénieur à la MRC d’Argenteuil, en faisant référence au « radar » qu’il utilise à la place des micro-ondes pour détecter des objets sur le terrain et créer une carte.
Treize municipalités de la MRC d’Argenteuil, comme plusieurs autres au Québec, ont fait appel à Dizi Films pour refaire les cartes des zones inondables.
« On profite des inondations pour réévaluer ce qui est inondable aux 20 ans ou aux 100 ans », a-t-il expliqué.
Boisbriand a utilisé des drones en 2017 pour refaire sa cartographie des zones inondables.
« On a pris des photos pour les mettre en mosaïque afin de déterminer les dégâts et les nouvelles zones inondables pour expliquer aux futurs propriétaires les risques qu’ils couraient en s’établissant sur le rivage », a expliqué Patrick Côté, propriétaire de la compagnie Hexwing, spécialisée dans la navigation de drones.
Julien Chénier et David Étienne Durivage, de Dizi Films, accompagnent M. Aubin sur la photo.
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