Michèle Richard est insatisfaite de travaux
L’artiste poursuit un entrepreneur pour 80 000 $
La chanteuse Michèle Richard poursuit pour près de 80 000 $ un entrepreneur général de Blainville qui aurait bâclé ses travaux résidentiels avant de déguerpir sans raison avec du matériel lui appartenant.
La diva de 73 ans, qui a une résidence à Saint-Sauveur, dans les Laurentides, possède également un duplex en location à Sainte-Adèle. Elle a fait l’acquisition de la bâtisse d’une valeur d’environ 320 000 $ en septembre 2018.
Un mois après l’achat,
Mme Richard a fait appel à l’entreprise Constructions Moretti et fils afin de réparer un problème de drainage qui risquait d’engendrer une infiltration d’eau, peuton lire dans la poursuite civile récemment déposée au palais de justice de Saint-Jérôme par son avocat Maxime Lachance.
Le contrat, qui était évalué à 64 000 $, mentionnait que l’entrepreneur devait rehausser le bâtiment et en protéger son intégrité, est-il indiqué dans le document.
Or, à la mi-décembre, Moretti a transmis un rapport à la chanteuse énumérant des extra qui allaient faire grimper le coût total des travaux à plus de 90 000 $.
Après que Mme Richard a effectué des paiements de l’ordre de 68 200 $, à la fin de l’année 2018, le constructeur aurait quitté le chantier sans avertissement. La raison n’est pas stipulée dans la plainte.
L’immeuble a été laissé dans des conditions précaires pour la période hivernale, est-il précisé. La plaignante l’a d’ailleurs constaté par elle-même sur les lieux, lit-on.
Elle y avance aussi que Moretti serait parti avec une pompe et plusieurs tuyaux
de cuivre qui lui appartenaient.
MISE EN DEMEURE
Dans les semaines qui ont suivi, Mme Richard aurait tenté à de nombreuses reprises de communiquer avec son contractant, sans succès.
Une mise en demeure n’aurait pas non plus convaincu Moretti de reprendre les travaux en bonne et due forme. Cela a forcé Mme Richard à requérir les services d’une autre compagnie.
L’artiste réclame donc la valeur de l’achèvement des travaux, soit 63 466 $ et du remboursement des objets volés, d’environ 5000 $. Elle demande aussi 10 000 $ en stress, troubles et inconvénients, pour une somme totale de 78 466 $.