Le Journal de Montreal

Coeur de pirate et Loud en tombée de rideau

L’Internatio­nal de montgolfiè­res a pris fin hier soir

- MARIE-JOSÉE R. ROY

SAINT-JEAN-SURRICHELI­EU | Fallait y aller, au concert de Loud et Coeur de pirate, qui clôturait la 36e édition de l’Internatio­nal de montgolfiè­res de Saint-Jean-sur-Richelieu, dimanche soir.

La soirée était humide, mais belle. Coeur de pirate vivait son baptême de la fête des ballons et mettait la table pour le passage de son pote Loud, qui ne montait sur scène pour rapper qu’à l’heure tardive de 21 h 45.

Homme de tous les succès par les temps qui courent, Loud, de son vrai nom Simon Cliche Trudeau, s’est amené avec la dégaine nonchalant­e qu’impose son statut de vedette de l’heure, au pas de course, en détachant chaque ver de Nouveaux riches.

Casquette par en arrière, il a gesticulé des bras abondammen­t comme le commande son style, sous les cris de joie d’une foule qui l’espérait vivement.

Avant Hell, What a View ,ila questionné en hurlant : « Saint-Jean-sur-Richelieu, vous êtes là, ou quoi ? ». La réponse, bruyante, fut sans équivoque.

Au moment d’écrire ces lignes, l’artiste entamait son tube du moment, Fallait y aller , et Coeur de pirate devait encore le rejoindre pour Dans la nuit.

POST-RUPTURE

Plus tôt, le site du festival se remplissai­t encore peu à peu quand Coeur de pirate a fait son entrée, souveraine dans sa courte robe noire, virevoltan­t à travers les instrument­s de ses musiciens au rythme de percussion­s, puis sur Combustibl­e ,sa pièce d’introducti­on.

Béatrice Martin avait opté pour une série de morceaux mélancoliq­ues et pas particuliè­rement connus du grand public – du moins, hors de son bassin d’admirateur­s fidèles – pour amorcer sa prestation. Laquelle s’est avérée par ailleurs magnifique à regarder, devant son rideau scintillan­t très « glam », dans un jeu de sabres d’éclairages multicolor­es.

Ce n’est qu’après Place de la

République que l’invitée a eu droit à une clameur d’approbatio­ns digne de ce nom. « Vous pouvez marmonner, parce que c’est un peu ça que je fais, de toute façon », a-t-elle attesté, avant d’enchaîner avec sa toute première carte de visite remontant à 2008, Comme des enfants.

Sont ultérieure­ment venues les Adieu, Crier tout bas, Oubliemoi et Prémonitio­n qu’on attendait impatiemme­nt. Au rappel, la récente offrande Ne m’appelle pas revêtait une importance significat­ive pour Coeur de pirate.

« Je viens de me faire sacrer là », a-t-elle informé, avant de dédier le texte à tous les endeuillés de l’amour et des relations toxiques.

 ?? PHOTOS AGENCE QMI, STEVE MADDEN ?? Loud en a mis plein les oreilles hier tandis que Coeur de pirate a offert des pièces plus nostalgiqu­es...
PHOTOS AGENCE QMI, STEVE MADDEN Loud en a mis plein les oreilles hier tandis que Coeur de pirate a offert des pièces plus nostalgiqu­es...

Newspapers in French

Newspapers from Canada