Nostalgia
Serge Savard flottait sur le parcours de golf centenaire d’Islesmere. Heureux comme un grand frère qui veille sur les siens, qui ouvre son gros coeur et qui retrouve sa famille, celle pour laquelle il a été un joueur exceptionnel et pour laquelle il a été un leader formidable. Mine de rien, grâce à lui lundi soir, plus de 300 000 dollars partaient dans les goussets des étudiants sportifs de l’Université de Sherbrooke.
Depuis une dizaine d’années, ils sont les choyés du grand Serge. Dans moins de deux mois, Serge publiera sa biographie. Je suis heureux parce qu’il y a deux ans, il hésitait encore. On en avait longuement parlé après un match de golf à Hilton Head. Serge, un homme doux et profondément bon, ne veut pas de règlement de comptes. Rien de négatif même s’il a été blessé et écorché. Lundi, entouré de sa fille Catherine et de ses deux grands fils, Serge rayonnait et il a pris soin de remercier plus d’une vingtaine d’anciens qui ont accepté avec plaisir de venir épauler « le Grand ».
ODELEIN PLEASE
Au nombre de ces anciens, il y avait des visages qu’il faisait bon revoir. Un de ceux-là m’a donné des frissons et c’est Lyle Odelein qui, dans la jeune cinquantaine, a frôlé la mort il y a moins de deux ans.
Victime d’un empoisonnement, il a été dans le coma, paralysé, et n’avait plus que 5 % de chances de survie. Il était là dans une belle forme et souriant comme il l’a toujours été... même après une rude bagarre. À noter, la naissance en soirée d’un nouveau duo humoristique. Jean-Michel Anctil et Rodger Brulotte, qui animent un encan à la criée.
T’AUSSI
√ Danny Du Temple : « Le cerveau, c’est comme un forfait internet. C’est pas tout le monde qui a la vitesse illimitée. »
√ Si seulement les esprits fermés en
faisaient autant avec leur bouche. √ Méfiez-vous des chiots. Ce sont
des enfants de chienne. √ Pourquoi, aux stations-service, les contenants de lave-vitres et les pintes d’huile sont à la portée de tous et que les toilettes sont barrées à double tour ?
√ Vente de papier-mouchoir.
On écoule.
À DEMAIN
Au Forum, il y avait un bureau occupé par une éminence grise qui s’appelait Jean Béliveau. Au Centre Bell, il devrait y avoir le bureau de l’éminence Savard.
Un naturel.