Des habitués de partout au Québec
Un couple d’octogénaires soutient avoir assisté à 50 des 52 présentations de l’événement en Mauricie
SAINT-TITE | La majorité des 600 000 personnes attendues annuellement au Festival western de Saint-Tite sont des habitués qui en viennent à connaître par coeur la ville de la Mauricie de 4000 habitants.
Le rendez-vous est incontournable pour plusieurs fanatiques du chapeau de cowboy, qui ne se laissent pas ralentir par l’affluence énorme et les difficultés de circulation.
« Ça en vaut le coût ! C’est le meilleur festival qui existe sur la planète », lance en souriant Jacques Richard, de Québec, qui en est à sa 17e participation, dont 16 années consécutives.
Un sondage réalisé auprès d’environ 2500 personnes pendant l’événement en 2017 a révélé que la moyenne des festivaliers en était à sa neuvième présence, et que 80 % des gens étaient déjà venus au moins une fois.
50 VISITES
Florent Boutin, 84 ans, et Jacqueline Poirier, 82 ans, de Saint-Hyacinthe, affirment en être cette année à leur 50e présence au Festival qui célèbre sa 52e année d’existence. Ils ne vont que rarement voir les rodéos, préférant se promener dans les rues et regarder autour.
« Ça fait 50 ans, et c’est à peu près tout le temps la même chose, mais ça fait rien, on ne se tanne pas », indique M. Boutin, rencontré hier lors de la première journée.
Il a quand même vu le Festival grossir un peu plus tous les ans, pour atteindre tranquillement l’achalandage monstre qu’on lui connaît.
M. Boutin est par ailleurs un peu nostalgique d’une époque où il y avait plus de chanteurs qui offraient une performance dans les rues.
« Il y avait Viateur Caron qui passait les 10 jours ici et qui chantait toute la journée. Ça fait une dizaine d’années qu’il n’y est plus », se remémore l’octogénaire qui a grandi avec les chevaux, sur une ferme à Saint-Patrice-de-Sherrington, en Montérégie.
Certains habitués n’hésitent pas à franchir des centaines de kilomètres pour aller à l’événement
qui se déroule jusqu’au 15 septembre.
« On aime l’ambiance, le monde, les roulottes. C’est le fun ! On aime bien les shows country », indique Annette Cellard, une responsable de service de garde en milieu familial originaire d’Escuminac, en Gaspésie, qui venait de s’acheter de nouvelles bottes de cowboys pour célébrer son départ à la retraite.