LA JOURNÉE FATIDIQUE DU 29 JANVIER
Alexandre Bissonnette se lève à son appartement
Il consulte internet et lit sur le terrorisme et les tueurs de masse Il s’achète du saké : « une boisson de samouraï », selon lui Il boit aussi du brandy qui était caché dans sa voiture Vers 10 h, il part en voiture, ce qui calme son anxiété. Il pleure sachant la fin arriver
Il décide de dîner dans un restaurant
Tout l’après-midi, il boit
Il se rend ensuite chez ses parents pour « un dernier souper » Vers 18 h, il se réfugie au sous-sol
Il lit sur Twitter un message de Justin Trudeau concernant les demandeurs d’asile
Il prend sa carabine VZ et 2 chargeurs de 30 balles. Il met l’arme dans un étui de guitare. Il prend aussi son pistolet Glock et 5 chargeurs de 10 balles
Vers 18 h 45, il quitte la maison avec ses armes, soulignant vouloir aller au club de tir
Il roule jusqu’à la mosquée Il se stationne et attend quelques minutes
Trop anxieux, il se rend dans un dépanneur acheter une Vodka Ice qu’il enfile d’un trait
Il retourne près du Centre islamique
Il aurait aperçu un individu qui le regarde à l’intérieur de la voiture. Il était certain que cette personne savait pourquoi il était là, à la mosquée
Il ne peut plus reculer, croit-il
Un peu après 19 h 45, il marche vers la mosquée Il croise ses deux premières victimes. Il les abat Il pénètre dans le lieu de culte et commence à tirer sur tout ce qui bouge
Après son carnage de quelques minutes, Alexandre Bissonnette fuit les lieux
Il veut se suicider sous les étoiles de Charlevoix
À la hauteur du pont de l’Île-d’Orléans, il panique Il téléphone au 911 pour se rendre