LA POINTE DE L’ICEBERG SELON TRAJECTOIRE QUÉBEC
Selon Trajectoire Québec, les témoignages, recueillis par
Le Journal, de vies chamboulées par le chantier sur la ligne de train Deux-Montagnes ne sont qu’une infime partie de la réalité.
L’organisme qui défend les droits des usagers du transport collectif a lui aussi recueilli des témoignages, mais ce ne serait que « la pointe de l’iceberg », selon son président François Pépin qui précise que la page Facebook Mouvement/Rally Train Deux-Montagnes regorge de ce type d’histoire. Et encore, ce ne sont que les histoires de ceux et celles qui se dévoilent sur les réseaux sociaux.
« Nous avons une membre qui travaillait en communication au centre-ville, qui gagnait très bien sa vie et qui a quitté son emploi, après en avoir trouvé un autre dans le même domaine à moindre salaire à Laval », relate M. Pépin.
DES SOLUTIONS TARDIVES
Sans connaître les solutions aux impacts du chantier du Réseau express métropolitain (REM) qui doivent être présentées aujourd’hui, M. Pépin estime qu’elles auraient dû être présentées plus tôt.
« Ils se sont réveillés un peu tard. Ils ont organisé un colloque pour trouver des solutions alternatives l’automne dernier après qu’on a contacté les directeurs de la Caisse de dépôt [propriétaire du REM] et de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pour savoir s’ils travaillaient sur quelque chose. On leur avait demandé de présenter leur solution avant le mois de mars pour laisser le temps aux gens de s’organiser », relate M. Pépin.
Un plan général de solutions a été présenté le 28 février dernier. « Ce n’était pas suffisamment précis. Les gens demandaient un plan clair », poursuit-il.
« C’est l’inverse de la logique. Le transport collectif doit être au service des gens, et non le contraire », conclut le président de Trajectoire Québec.