Le casque protecteur à la place du chapeau de cowboy
Les participants aux rodéos prennent les moyens pour se protéger
SAINT-TITE | De plus en plus de cowboys remplacent leur chapeau par un casque protecteur lors des rodéos de Saint-Tite, selon l’organisation.
Le casque est même rendu populaire dans la monte du taureau sauvage, où plus des trois quarts des cowboys le portent, selon ses observations.
« Maintenant, c’est rendu la norme (pour la monte des taureaux). C’est la sécurité avant tout », a-t-il expliqué.
M. Bourgeois croit que cette nouvelle réalité s’explique en partie par les recherches faites sur les commotions cérébrales.
CASQUES À 1000 $
Cinq des huit compétiteurs qui ont participé à cette discipline hier après-midi portaient effectivement des casques adaptés avec un grillage devant le visage.
Ils peuvent ressembler à des casques de hockey, mais ils sont plus résistants et peuvent mouvoir au lieu de casser quand ils sont écrasés, selon M. Bourgeois.
Il indique que les bons casques se détaillent autour de 1000 $ l’unité, en comparaison à 200 $ pour les casques de hockey.
Lucas Fillion, 20 ans, a commencé le rodéo il y a trois ans et prend tous les moyens pour se protéger.
« J’ai tout le temps eu un casque, et je vais tout le temps en avoir un. C’est une question de sécurité. On ne joue pas à la pétanque », a affirmé l’étudiant en technique policière de Weedon, en Estrie.
Le casque est obligatoire pour tous les mineurs qui compétitionnent au Festival western de Saint-Tite, mais c’est une question de choix pour les adultes.
VITESSE
Le casque gagne également en popularité dans les disciplines d’agilité et de vitesse à cheval, même si on les voit moins que dans la monte de taureaux, selon M. Bourgeois.
Anne Lottinville le porte depuis maintenant trois ans, pour donner l’exemple à ses trois nièces de 9 ans.
Elle participe notamment aux compétitions de sauvetage à cheval et à l’échange de cavaliers.
« Oui, le chapeau de cowboy, c’est très joli quand on prend des photos, mais je pense que l’important est de se protéger », a dit la femme de 35 ans, de Saint-Pie en Montérégie.