Le Canada anglais s’est déchaîné
AGENCE QMI | Les commentateurs du Canada anglais n’ont pas été tendres, hier, envers Justin Trudeau.
« À plusieurs reprises dans sa vie, notre premier ministre s’est amusé à imiter des gens de couleur », a écrit la commentatrice Vanmala Subramaniam, dans le National Post.
Pour Mme Subramaniam, les agissements de M. Trudeau sont ceux d’un membre d’une élite, « qui a établi les bases de personnalités comme lui et dont on a glorifié plutôt que réprimandé les comportements ».
« Mais ce n’est pas là le plus gros problème. Le plus gros problème, c’est que, pendant 18 ans, il ait gardé le silence. L’affront ne réside pas seulement dans l’acte en lui-même, mais dans le silence », a souligné le chroniqueur du Globe and Mail John Ibbitson.
PAS CONFORME AVEC L’IMAGE
Pour Lorne Gunter de la chaîne des journaux Sun, il faut le juger à la lumière de l’image qu’il s’est forgée comme politicien.
« Avec suffisance, il s’est proclamé comme le modèle même du politicien inclusif, préoccupé par toutes les subtilités du racisme, du sexisme, de l’homophobie et d’autres préjugés », a-t-il écrit.
« Justin Trudeau ne croit pas que les règles normales de la société s’appliquent à lui, a commenté Brian Lilley, un autre commentateur du Sun. Et pourquoi serait-ce le cas ? Il n’est pas seulement le premier ministre, il est le fils d’un premier ministre. Justin Trudeau est membre de la royauté de l’élite laurentienne. »
« N’importe quel autre candidat serait expulsé de la politique », a-t-il renchéri.