Cri d’alarme pour sauver les routes
Les changements climatiques pourraient empirer davantage l’état du réseau
AGENCE QMI | Les acteurs de l’industrie du bitume et de l’entretien des routes réclament de faire partie d’une stratégie nationale pour améliorer le réseau routier québécois.
L’association Bitume Québec craint que l’impact des changements climatiques se fasse sensiblement sentir sur les routes de la province en raison de l’augmentation de la température, des pluies inhabituelles et des périodes de gel et de dégel à répétition.
« Nous allons jusqu’à être convaincus que la situation tant dénoncée des nidsde-poule et de routes en mauvais état sera pire encore au printemps 2020 », a dit le président de Bitume Québec, Martin Pelletier.
PAS INSURMONTABLE
Le groupe ne croit pas que le défi est insurmontable, mais des mesures doivent être entreprises.
Notamment, les appels d’offres devraient être lancés plus tôt, soit en novembre et en décembre, pour permettre aux entreprises du secteur de faire les investissements nécessaires et de s’assurer d’une disponibilité de main-d’oeuvre.
Pour le long terme, l’organisme croit fermement que la réfection en profondeur de nos routes malades, avec des fondations renouvelées, un meilleur drainage, des matériaux mieux adaptés, et l’utilisation de technologies de dernière génération pourra être un facteur curatif déterminant pour la pérennité du réseau.
Martin Pelletier soutient que Bitume Québec offre son entière coopération au ministre des Transports, François Bonnardel, dans ce dossier.