Pas de panique avec Fleury…
Il a regardé les deux derniers matchs de la passerelle de presse
À 20 ans, Cale Fleury a besoin de jouer pour le bien de son développement. Claude Julien le sait. Marc Bergevin le sait. Fleury le sait également.
À la veille du passage des Blues de St. Louis au Centre Bell, Fleury a patiné avec les autres réservistes de l’équipe à Brossard. Le numéro 20 ne connaissait toujours pas son sort pour la prochaine rencontre. Questionné à savoir s’il était pour réintégrer la formation après deux matchs dans les gradins, Julien a offert la réponse suivante.
« Je ne peux pas répondre sur quand on va le revoir, a-t-il dit. Pour l’instant, on a d’autres chats à fouetter. Mais il ne faut pas commencer à paniquer parce qu’il a manqué deux matchs. On va gérer en temps et lieu. Si vient le moment de le remettre, on va le faire. Si on voit que c’est mieux qu’il aille jouer à Laval, on prendra cette décision. Mais on n’est pas rendus là encore, on a seulement joué quatre matchs. »
Fleury et Brett Kulak ont passé leur tour face aux Sabres à Buffalo et aux Red Wings à Montréal. Julien leur a préféré Mike Reilly et Christian Folin.
« Je dirais que pour l’instant, ils se débrouillent assez bien, a expliqué Julien au sujet de Reilly et Folin. Je ne pense pas qu’ils sont parfaits, comme le reste de nos défenseurs. Ils nous donnent un peu plus d’expérience pour l’instant. Mais ça reste une période un peu plus difficile défensivement. Tu dois te tourner vers certains vétérans pour qu’ils accomplissent le travail. »
UN MESSAGE À KULAK
Le retrait de Kulak de la formation constitue une plus grande surprise que celui de Fleury. Le 25 mai dernier, l’Albertain de 25 ans a paraphé un contrat de trois ans et 5,5 millions (1,85 million). Il était donc dans les plans de l’équipe pour un poste au sein du top six en ce début de saison.
À ses deux premiers matchs, Kulak a joué un peu plus de 13 minutes en moyenne et il a affiché un dossier de -2. Il avait Fleury, une recrue, comme partenaire. Julien n’a visiblement pas aimé son départ.
« On voit qui a connu de grosses difficultés, pas de petites difficultés en début de saison, a répliqué l’entraîneur en chef. Il se bat un peu avec la rondelle. Nous voulions lui donner du recul et une chance de se reprendre. On sait qu’il est un bon défenseur. On n’a pas perdu confiance en lui. Ça fait partie du hockey. »
JUULSEN AVEC LE ROCKET
Il y a enfin un peu de lumière dans le dossier de Noah Juulsen. En matinée, le choix de premier tour du Tricolore en 2015 a patiné avec les Fleury, Kulak, Nick Cousins et Keith Kinkaid.
Quelques heures plus tard, Juulsen a reçu le feu vert des médecins. Le CH l’a renvoyé avec le Rocket de Laval pour qu’il retrouve son synchronisme. Il a rejoint l’équipe à Milwaukee.
« Ce n’était pas une commotion, a rappelé Julien. C’étaient des maux de tête. Je ne suis pas tout à fait sûr de ce que c’était. Mais il a eu une pause. Je ne sais pas s’il avait des traitements ou des médicaments, mais il se sent beaucoup mieux et il patine. »
Les problèmes de Juulsen remontaient à longtemps. Le 19 novembre 2018, il avait reçu deux rondelles au visage, coup sur coup, contre les Capitals de Washington. Il s’était absenté pour huit rencontres en raison d’une fracture au visage. À son retour, il n’était pas le même défenseur. Il avait des problèmes avec sa vision périphérique. Il n’a pas joué un seul match depuis le 27 décembre avec le Rocket de Laval.