Le Journal de Montreal

Au sommet de son art

Geneviève Leclerc a une voix en or. Elle l’a prouvé une fois de plus, samedi soir, lors de la première de son nouveau spectacle, Celle que je suis, présenté à la cinquième salle de la Place des Arts.

- SAMUEL PRADIER

La soirée lui a permis d’interpréte­r avec force, solidité et intensité des chansons d’horizons parfois très lointains, entrecoupé­s de moments souvent drôles.

C’est au milieu du public, sur un côté de la salle, que Geneviève Leclerc apparaît en ouverture, tout en chantant I (Who Have

Nothing), avant de poursuivre avec une étonnante relecture de Tue-moi, classique de Dan Bigras. La chanteuse est allée puiser dans ses deux premiers albums pour trouver les chansons qui illustrent son univers musical.

Aucun monument de la chanson n’est à l’épreuve de Geneviève Leclerc, comme

Une histoire d’amour ou Parlez-moi de lui, et surtout pas les grandes chansons de comédies musicales. Nature Boy et bien entendu Big Spender, de la comédie musicale Sweet Charity.

Dans les autres évidences, elle ne pouvait éviter Je suis malade, dont son interpréta­tion se rapproche du sublime et qui lui colle désormais à la peau.

HOMMAGE

Entourée de trois musiciens (piano, contrebass­e et percussion­s) et d’une choriste, la chanteuse fait preuve d’une maîtrise totale de son instrument.

Elle a aussi l’intelligen­ce de savoir quand elle doit reprendre une chanson dans sa version originale (Et maintenant) ou, au contraire, quand elle peut se permettre de la mettre à son image (J’attendrai).

Parmi les moments forts de la soirée, on retiendra sa version de Nos joies quotidienn­es, en hommage à son père décédé.

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PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD Geneviève Leclerc a interprété avec force des chansons de différents horizons.

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