Au sommet de son art
Geneviève Leclerc a une voix en or. Elle l’a prouvé une fois de plus, samedi soir, lors de la première de son nouveau spectacle, Celle que je suis, présenté à la cinquième salle de la Place des Arts.
La soirée lui a permis d’interpréter avec force, solidité et intensité des chansons d’horizons parfois très lointains, entrecoupés de moments souvent drôles.
C’est au milieu du public, sur un côté de la salle, que Geneviève Leclerc apparaît en ouverture, tout en chantant I (Who Have
Nothing), avant de poursuivre avec une étonnante relecture de Tue-moi, classique de Dan Bigras. La chanteuse est allée puiser dans ses deux premiers albums pour trouver les chansons qui illustrent son univers musical.
Aucun monument de la chanson n’est à l’épreuve de Geneviève Leclerc, comme
Une histoire d’amour ou Parlez-moi de lui, et surtout pas les grandes chansons de comédies musicales. Nature Boy et bien entendu Big Spender, de la comédie musicale Sweet Charity.
Dans les autres évidences, elle ne pouvait éviter Je suis malade, dont son interprétation se rapproche du sublime et qui lui colle désormais à la peau.
HOMMAGE
Entourée de trois musiciens (piano, contrebasse et percussions) et d’une choriste, la chanteuse fait preuve d’une maîtrise totale de son instrument.
Elle a aussi l’intelligence de savoir quand elle doit reprendre une chanson dans sa version originale (Et maintenant) ou, au contraire, quand elle peut se permettre de la mettre à son image (J’attendrai).
Parmi les moments forts de la soirée, on retiendra sa version de Nos joies quotidiennes, en hommage à son père décédé.