Les Nordiques d’un autre oeil
Me Guy Bertrand, qui, pendant plusieurs années, a représenté plusieurs joueurs francophones de la Ligue nationale, vient de compléter un livre relatant les événements qui l’ont lié à l’histoire des Nordiques. Un livre qui nous amène dans les coulisses de la ligue, il relate les efforts déployés par Me Marcel Aubut et l’auteur, dans l’espoir de mieux servir les joueurs francophones, notamment, en leur présentant des contrats écrits dans la langue française.
Et, ça va plus loin.
Me Bertrand nous dévoile d’ailleurs la grande complicité qu’il avait développée avec le président des Nordiques, Me Aubut.
Pendant toutes les années qu’il a passées dans l’univers du hockey professionnel, l’avocat de Québec a accumulé des dizaines et des dizaines de faits particuliers.
Dans le livre qu’il publie, Pour l’indépendance du Québec, je misais sur le hockey et les Nordiques il ressort des centaines de notes gardées dans ses filières et il nous fait découvrir comment ça se déroulait parfois dans les négociations avec la Ligue nationale.
« Les gens vont découvrir à quel point Marcel et moi avons trimé dur pour obtenir ce que nous recherchions pour les joueurs francophones, m’explique Me Bertrand. On voulait que le français prime dans le Colisée. On a livré des batailles passionnantes dans un monde très conservateur et pas très intéressé sur tout ce qui se passait au Québec. »
LA VENUE DE GOULET
Il garde des chapitres pour nous parler de quelques-uns de ses clients, dont Réal Cloutier. Il raconte comment l’on avait procédé pour que Michel Goulet débarque à Québec dans le cadre de la fusion entre la LNH et l’Association mondiale de hockey.
Il s’agit du deuxième de trois volumes écrits par Me Bertrand. Dans le premier ouvrage, il s’attarde sur les événements qui ont marqué sa vie alors qu’il assurait la défense de Léo-Paul Dion, surnommé le Monstre de Pont-Rouge, accusé d’avoir assassiné quatre enfants de Québec. Sans oublier qu’il relate une grande partie de l’histoire du Québec dans les années 70 et 80, notamment de l’intervention de René Lévesque le sollicitant pour convaincre les athlètes québécois à la cause qu’il défendait.