Le Journal de Montreal

Un sursis pour Bruce Boudreau

- JONATHAN BERNIER JBernierJD­M

ST. PAUL | Ça sent la soupe chaude pour Bruce Boudreau au Minnesota. L’entraîneur d’expérience, qui amorce sa quatrième saison à la barre du Wild, écoule la dernière année de son contrat. Exclu des séries le printemps dernier, le Wild n’a jamais franchi le premier tour sous sa gouverne.

Avec un nouveau patron, Bill Guerin, au deuxième étage, Boudreau devait commencer à sentir le tapis lui glisser sous les pieds. Un seul gain en sept rencontres, et c’est encore plus vrai dans ces circonstan­ces, ce n’est la technique indiquée pour quiconque souhaite conserver son emploi.

Or, ses joueurs, qui semblaient avoir tiré la plogue, jeudi à Montréal, ont fait preuve de caractère en comblant deux écarts avant de finalement se sauver avec la victoire et lui offrir probableme­nt, du même coup, un sursis de quelques matchs.

Boudreau doit une fière chandelle à ses hommes. Mais il peut également jeter un coup d’oeil du côté du Canadien, dont les troupiers ont connu un match en deux temps.

Reconnaiss­ant le travail de Keith Kinkaid, Claude Julien n’a pas tenu rigueur à ses joueurs pour certains passages à vide qu’ils ont traversé pendant la rencontre.

« Ça arrive souvent qu’un gardien donne une chance de gagner à une équipe quand elle joue deux matchs en deux soirs », a-t-il indiqué

« Je ne suis pas déçu de l’effort. Ce sont surtout des erreurs qui nous ont fait mal », a poursuivi l’entraîneur du Canadien, après ce premier revers en trois matchs.

« Sur le but gagnant, notre repli défensif n’a pas été assez bon. Ça nous a coûté le match », a-t-il poursuivi.

L’HISTOIRE SE RÉPÈTE

Sur la séquence, on peut voir que le relais de Jason Zucker à l’endroit de Zach Parise s’est faufilé entre Artturi Lehkonen et Max Domi, dont le bâton n’était pas positionné adéquateme­nt pour couper la ligne de passe.

Julien en avait également contre l’indiscipli­ne de ses joueurs qui ont offert cinq supériorit­és numériques au Wild.

« On avait bien amorcé la troisième période. On avait un bon contrôle. Mais, encore une fois, on a écopé d’une punition en zone offensive qui nous a fait mal. Ils ont marqué là-dessus », a-til déclaré en faisant allusion à l’infraction de Paul Byron.

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