Un parcours atypique
Il n’y a pas que les pieds qui fonctionnent avec fluidité chez Laurence St-Germain. La tête aussi.
La skieuse québécoise a décroché au printemps un diplôme en sciences informatiques de l’université du Vermont, où elle a également connu une carrière sportive émérite en la complétant, en mars dernier, avec le double titre en slalom et slalom géant aux championnats de la NCAA.
Parallèlement à sa présence régulière en Coupe du monde depuis 2015, elle a toujours accordé une place importante aux études.
MAINTENANT, LE GÉNIE
Pour démontrer qu’elle n’en a jamais fini dans sa quête de connaissances, elle s’investit, cet automne, dans deux cours par correspondance en génie électrique à Polytechnique Montréal, avec l’intention d’entrer éventuellement en génie biomédical.
« J’aime ça, apprendre. Et l’école, ç’a toujours marché pour moi », dit-elle à propos de sa réussite à concilier son parcours académique avec sa carrière en ski alpin.
PAS DE REGRETS
Son exclusion de l’équipe canadienne de développement en 2014 l’avait incitée à opter pour les Catamounts de l’université du Vermont.
Avec le recul, impossible pour elle de regretter son choix, d’autant plus qu’elle a fait la démonstration de son appartenance à l’élite de la Coupe du monde.
« Parfois, je me dis qu’avec plus d’expérience je serais peut-être meilleure aujourd’hui, mais d’un autre côté, l’expérience vécue à l’école et mon cheminement m’ont permis de me rendre jusqu’ici. Avoir été écartée de l’équipe canadienne, pour ensuite revenir, j’ai appris beaucoup de ça. Une skieuse qui est bonne dès l’âge de 16 ans n’a pas nécessairement vécu ces expériences », croit-elle.