Un calibre de jeu qui surprend
C’est une première saison pour la Première ligue canadienne de soccer (PLC), et on peut dire que c’est mission accomplie puisque les nombreux sceptiques ont été confondus.
Les assistances ne sont pas énormes, mais le niveau de jeu est très bon, comme a pu le constater David Choinière. Il est en bonne position pour comparer, puisqu’il a évolué dans la MLS avec l’Impact et en USL avec le FC Montréal.
« Ça se compare plus à l’USL, je compare notre équipe [à une] d’un bon niveau USL, on ferait les séries. Ce n’est peutêtre pas le cas de toutes les équipes de la PLC », explique le jeune homme. Rappelons, pour la petite histoire, que le Cavalry s’est faufilé jusqu’en demi-finale du Championnat canadien, où il a vendu chèrement sa peau face à l’Impact après avoir surpris tout le monde en éliminant les Whitecaps de Vancouver en quart de finale.
SURPRISE
« Je crois que les gens sont surpris du niveau de jeu, surtout pour une première année », a soutenu Choinière. On n’a qu’à regarder notre parcours en CONCACAF et celui de Calgary en Championnat canadien.
« Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi fort, honnêtement, et ça va continuer de progresser. »
Le Forge FC de Hamilton participait pour la première fois à la Ligue CONCACAF. Le Forge a défait l’une des meilleures formations guatémaltèques, Antigua GFC, par la marque combinée de 2 à 1 en ronde préliminaire, l’emportant 2 à 1 à domicile et soutirant un verdict nul de 0 à 0. Il s’est ensuite incliné 4 à 2 face au club hondurien Olimpia, malgré une victoire de 1 à 0 lors du match aller.
DRÔLE DE FORMULE
Pour en revenir à la PLC, on peut dire que le format est un peu étranger. On a décidé d’employer la formule du championnat de printemps et d’automne, comme on le voit dans de nombreuses ligues latino-américaines.
On retenait le gagnant de chaque portion de calendrier pour déterminer les deux participants à la finale. Comme le Cavalry et le Forge ont terminé premiers et deuxièmes dans chacune des deux portions de calendrier, ils s’affrontent en finale.
L’idée est bonne, sauf que la portion printemps ne comptait que 10 matchs, et celle d’automne en comportait 18. C’était donc un brin inégal.