Un pas de plus vers Montréal
La direction des Rays fait une demande formelle pour la garde partagée
AGENCE QMI | Il serait prématuré de conclure au retour du baseball majeur à Montréal, mais de nouvelles informations en provenance de la Floride ont tout pour nourrir l’espoir des amateurs québécois.
Le propriétaire des Rays de Tampa Bay, Stuart Sternberg, a demandé « formellement » la permission au maire de St. Petersburg d’explorer la possibilité d’évoluer ailleurs qu’au Tropicana Field pour la moitié des matchs à domicile dans le futur.
C’est du moins ce qu’a révélé le
Tampa Bay Times, hier soir, en rapportant la confirmation du maire Rick Kriseman.
Toujours selon le quotidien floridien, le projet exploratoire impliquerait de « quitter le Trop pour la moitié des matchs à domicile à chaque saison avant la fin du bail ».
L’AVAL DU BASEBALL MAJEUR
L’idée d’une garde partagée entre Tampa Bay et Montréal avait déjà été soulevée en juin dernier. Les Rays avaient alors obtenu l’aval du baseball majeur afin d’examiner les options pouvant permettre à l’équipe d’évoluer dans ces deux villes.
Si un bail oblige les Rays à jouer au Tropicana Field de St. Petersburg jusqu’à la fin de la campagne 2027, la nouvelle demande formelle effectuée auprès du maire semble donner des munitions au concept de la garde partagée.
Jusqu’à présent, Sternberg a souvent avancé 2023 ou 2024 en parlant de la mise en place du projet.
L’homme d’affaires montréalais Stephen Bronfman, qui est au coeur des négociations pour ramener le baseball professionnel dans la métropole, avait pour sa part suscité la curiosité au début d’octobre en assistant à la rencontre éliminatoire de la Ligue américaine entre les Rays de Tampa Bay et les A’s, à Oakland.
UNE TEMPÊTE PARFAITE
Dès le lendemain, soit le 3 octobre, monsieur Bronfman y allait d’un discours devant l’Office de consultation publique de Montréal.
« Durant la dernière année, ç’a débloqué, avait-il noté, concernant le fameux plan de garde partagée. Le projet a l’effet boule de neige. Il a pris de l’ampleur et beaucoup de vitesse. La situation devient en quelque sorte une tempête parfaite où tout arrive au bon moment. »