Possible tutelle à la Commission scolaire English-Montréal
Le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge pourrait aller jusqu’à mettre sous tutelle la Commission scolaire English-Montréal, qui est sur la sellette pour des dépenses douteuses.
« D’ici quelques jours, c’est clair, on va prendre une décision au gouvernement. Est-ce que ce sera un accompagnement, une directive ou une tutelle, on est en train d’étudier ça avec les avocats », a affirmé l’élu caquiste en entrevue avec Richard Martineau à QUB radio, hier matin.
Le ministre a d’ailleurs qualifié la commission scolaire anglophone de « mauvaise élève dans le réseau scolaire ».
Lundi, Le Journal dévoilait que la Commission scolaire English-Montréal avait effectué des dépenses douteuses, comme de l’alcool, des bijoux et des frais de voyage démesurés.
ABOLITION DES COMMISSIONS SCOLAIRES
À l’émission Politiquement incorrect ,le ministre Roberge a aussi répondu à ceux qui soutiennent que les francophones auront moins de droits que les anglophones en raison de sa réforme des commissions scolaires.
« Toutes les commissions scolaires francophones et anglophones vont être transformées en centres de services », s’est défendu le député de Chambly.
« Donc, plus d’élections scolaires pour des commissaires, ni francophones ni anglophones. Plus de commissions scolaires, ni francophones ni anglophones. Que des conseils d’administration partout, francophones et anglophones. Décentralisation partout. Mais une petite nuance : les anglophones vont pouvoir élire à peu près les deux tiers du conseil d’administration », a-t-il expliqué, ajoutant que cela respectait la constitution et la Charte canadienne.