Au feu !
Mon premier hiver sans foyer depuis 34 ans. Ça me manquera. Je pense à ceux et celles qui viennent de passer des heures sans électricité et ils vous le diront.
Quand on a la chance de les avoir, s’installe tout de suite une forme de sécurité, de confort, de bien-être émanant des flammes de l’âtre, et ce, depuis toujours. La chaleur, mais aussi la lumière et même le son, le crépitement.
Et que dire de l’odeur du bois qui brûle ? Réel et symbolique à la fois. Quand tout est gris, froid et menaçant dehors, partir un bon feu de bois franc, ça change la donne. Ça réchauffe plus que la peau et les os. Ça se rend jusqu’au coeur.
J’adore brûler du bouleau de montagne. Son arôme est unique et son écorce est un démarreur exceptionnel.
Manon m’a suggéré d’acheter un foyer électrique pour le condo. Sans jeu de mots, ça ne m’allume pas une minute.
RIEN N’EST PARFAIT
Le feu de foyer est plus large dans mon petit imaginaire. Ça part du bois à couper, à fendre, à corder. Ça passe par l’habileté à le partir avec une belle composition de papier, d’écorce, de petit bois et d’une ou deux, ou même trois belles bûches qui se rendront jusqu’à la chaude braise.
Combien de fois, j’ai éteint la télé et j’ai terminé ma soirée en fixant des flammes qui dansent, des tisons qui chantent.
Eh oui, ça pollue. Presque autant qu’un pick-up au centreville.
DOUBIDOU
√ « L’électricité n’est toujours pas revenue. » (Le cerveau de Donald Trump)
√ Éric Salvail s’interroge : « Maintenant que j’ai choisi un juge seul, est-ce que c’est moi qui dois choisir ce qu’il va porter ? »
√ Nouveau au Tim, vous payez au guichet de Donald Brashear et vous recevez votre commande au guichet de Maxime Bernier.
√ Un vrai Américain. Y met du
ketchup sur ses pilules. √ Combien de temps dure un
gros cinq minutes ?
À DEMAIN
Je crois qu’en carrière, je n’ai jamais raté un feu.