Le parcours atypique de Vernon Adams fils

AGENCE QMI | Les Alouettes disputeront un premier match éliminatoire à domicile depuis 2014, dimanche, mettant ainsi fin à une sécheresse de cinq années pour les partisans.

Les Alouettes ont terminé la saison avec une fiche de 10-8, bonne pour le deuxième rang de la section Est, derrière les Tiger-Cats de Hamilton (15-3). Si l’entraîneur, Khari Jones, est un des éléments qui ont permis aux Alouettes de redresser la barque, le quart-arrière Vernon Adams fils en est également un.

Et le parcours d’Adams fils est plutôt atypique, lui qui a joué son football universitaire à l’Université Eastern Washington et à l’Université Oregon, où il a joué pour les Ducks en 2015.

En 2016, ses droits ont été échangés aux Alouettes. Toutefois, le passage du quart-arrière à Montréal a été de courte durée, puisqu’il a été échangé aux Roughriders de la Saskatchewan en 2017, puis à Hamilton en 2018 avant de revenir avec les Moineaux.

ÊTRE PATIENT

« Au final, tu dois payer ton dû, a souligné Adams fils, hier, lors de l’émission

Les Partants sur les ondes de la chaîne TVA Sports. Tu dois respecter le jeu et travailler jusqu’à ce que ce soit ton tour. J’ai un tatouage qui dit : “La patience est la clé”. Si tu n’es pas patient, tu pourrais être un retraité, blessé ou faire quelque chose que tu ne veux pas. »

« Tu regardes Kevin Glenn, Darian Durant, Mike Reilly, Bo Levi Michell, Rickie Ray : tous les grands d’aujourd’hui, ça leur a tous pris trois ou quatre années avant de devenir ce qu’ils sont. Tu dois arriver tôt, partir tard et faire les bonnes choses. Il n’y a pas de raccourci. »

Et Adams fils ne pourrait être plus heureux de son deuxième passage avec les Alouettes.

« Ce groupe est vraiment spécial, a continué le quart-arrière. Depuis la première partie [cette saison] contre les Eskimos, nous savions que nous allions nous battre, que nous n’allions jamais abandonner [...] » La rencontre éliminatoire aura lieu dimanche au stade Percival-Molson contre les Eskimos.