Le Journal de Montreal

Une si belle année...

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Martin Bédard était à chaud quand je l’ai attrapé au vol sur le terrain après la défaite des Alouettes. Il rageait.

« Je n’en reviens pas ! » a-t-il lancé.

Mes plans de la soirée viennent de prendre le bord. On n’a effectué que 12 jeux à l’attaque en première demie. On a quand même fourni un bel effort. On n’a pas lâché, mais ça n’a pas suffi.

« C’était une si belle année. » Bédard rêvait de retourner au match de la coupe Grey, lui qui l’a remportée à ses deux premières saisons des Alouettes en 2009 et 2010.

Ce sera peut-être pour l’an prochain.

PAUVRE DÉFENSE

Chose certaine, la défense devra être meilleure. Elle n’a jamais été capable de presser Trevor Harris dans ce match demi-finale.

Résultat : le vétéran quart des Eskimos s’est amusé comme un fou, complétant 36 passes en 39 tentatives pour des gains de 421 verges.

Les vainqueurs ont contrôlé le ballon durant plus de 36 minutes, dont 21 minutes sur 30 en première demie. Les Alouettes ont beau avoir démontré de la résilience, ils ne méritaient pas de gagner.

Une victoire aurait été ni plus ni moins qu’un vol.

La défaite va se faire sentir pendant quelques jours. Les joueurs vont se consoler comme ils le peuvent.

« On va continuer à progresser l’année prochaine », a dit Kristian Matte.

« On a montré cette année qu’on est capable de jouer en équipe. »

Raison parmi plusieurs autres pour que les Alouettes gardent Khari Jones à leur service. Il est le meilleur entraîneur-chef à diriger l’équipe depuis Marc Trestman.

Cet homme a fait des prodiges depuis qu’il a succédé à Mike Sherman. C’est vrai qu’il a quelque chose de spécial, comme le dit Matte. Il est un bon enseignant et un excellent motivateur.

Peu importe qui deviendra propriétai­re de l’équipe, Jones doit rester.

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