À la défense de Price
Carey Price a des chiffres qui font peur depuis le début de novembre. Une moyenne de 3,63 et un taux d’efficacité de ,886. Pour Ben Chiarot, les mauvaises statistiques de Price ne lui sont pas imputables.
À sa sortie d’un entraînement assez court, mais très intense, Chiarot a vivement défendu son gardien, hier.
« C’est un signe que nous n’avons pas bien joué devant lui. Quand il voit la rondelle, il l’arrête. Quand les chances que nous donnons sont des tirs sur réception ou des chances à l’embouchure du filet, peu importe si c’est Carey Price ou un autre gardien, il ne fera pas l’arrêt. Vous savez que l’équipe n’a pas joué un bon match quand Carey est chassé de son filet.
« Les gens d’ici entendent depuis longtemps qu’il est le meilleur gardien au monde. Peut-être qu’ils sont habitués de le voir connaître des matchs brillants chaque soir. Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur lui, a continué l’ancien défenseur des Jets. Il est le joueur le plus important de cette équipe et il est excellent pour nous chaque soir. Nous serons toujours là pour lui. »
Price était le premier joueur sur la glace à l’entraînement au lendemain de cette sortie raccourcie après cinq buts sur 11 tirs face aux Bruins. Comme c’est pratiquement toujours le cas, il a travaillé avec Keith Kinkaid et Stéphane Waite avant l’arrivée de ses coéquipiers.
« Il est le meilleur gardien au monde et c’est parce qu’il travaille fort, qu’il porte attention aux détails, a souligné Chiarot. Il prend tout au sérieux, que ce soit un tir à l’entraînement ou en match. Il est toujours concentré et intense, c’est pour ces raisons qu’il est le meilleur. »
LA COLONNE VERTÉBRALE
Nate Thompson a aussi corroboré les dires de Chiarot.
« Carey a toujours été un meneur dans cette équipe, a répliqué le centre de 35 ans. Il mène par l’exemple, sur la patinoire et à l’extérieur. Il est la colonne vertébrale de l’équipe. »
En conférence de presse, Claude Julien a suivi la même vague en protégeant son gardien.
« Ce que je peux dire, c’est que le problème ne découle pas d’une seule personne, c’est un problème collectif. On s’est effondré hier (mardi) comme équipe. Ce n’est pas relié à un seul joueur. »