Le Journal de Montreal

Les trains du métro de Paris seront fabriqués en France (et non en Inde)

Le consortium Alstom et Bombardier remporte un contrat de 775 millions $

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AGENCE QMI | Un consortium formé de la française Alstom et de Bombardier a décroché un contrat de 530 millions d’euros, soit environ 775,5 millions $ CAN, pour la fourniture de 44 rames de nouvelle génération au métro de Paris et sa banlieue.

Les deux partenaire­s se partageron­t le contrat à parts égales en termes de valeur, soit environ 265 millions d’euros chacun (388 M$).

Le contrat est attribué par Île-de-France Mobilités et la RATP (Régie autonome des transports parisiens).

La conception et la constructi­on des 44 trains constituen­t la portion ferme du contrat, qui pourra être complété « par des levées d’options jusqu’à un total de 410 rames », ont précisé Bombardier et Alstom dans un communiqué, hier.

« Ces nouvelles rames seront déployées dans un premier temps sur trois lignes du métro parisien (3bis, 7bis et 10) et leur mise en service s’étalera de 2024 à 2026, peut-on lire dans le communiqué. Les options permettron­t ensuite d’équiper cinq autres lignes (13, 12, 3, 7, 8). »

FABRIQUÉS EN FRANCE

Quelque 2300 personnes chez Alstom et Bombardier, dont 700 ingénieurs, participer­ont à la réalisatio­n de cette commande.

Alstom sera responsabl­e du développem­ent et de la production des moteurs, des chaînes de traction, de l’électroniq­ue embarquée et de l’informatiq­ue de sécurité à ses sites français d’Ornans, de Tarbes, de Villeurban­ne et d’Aix-en-Provence, alors que Bombardier, à son site de Crespin, assurera « la conception des éléments mécaniques des rames, notamment la conception des chaudrons et la conception et la production des bogies, ainsi que du système de climatisat­ion et de l’ensemble des composants contribuan­t au design de l’aménagemen­t intérieur pour assurer le confort des voyageurs comme l’éclairage, les sièges, l’agencement des espaces et les équipement­s de garnissage ».

Les trains seront assemblés aux sites d’Alstom (à Valencienn­es) et de Bombardier (à Crespin).

Le consortium estime qu’au total, « ce projet mobilisera 9000 emplois

dans l’ensemble de la filière ferroviair­e française ».

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PHOTO AFP Des employés travaillen­t de l’usine Bombardier de Crespin en France.

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