Kent Nagano joue au père Noël
L’OSM est allé visiter les enfants malades à l’hôpital Sainte-Justine
Les sourires étaient nombreux au passage des musiciens de l’OSM, et du chef Kent Nagano, hier après-midi au CHU Sainte-Justine. Cette dose de réconfort à l’approche du temps des Fêtes a semblé être très appréciée par les enfants et leurs parents. « C’est un baume sur les plaies », a dit le père d’une petite fille malade.
Dans l’autobus qui menait les musiciens de l’Orchestre symphonique de Montréal, de la Maison symphonique à l’hôpital Sainte-Justine, on sentait la fébrilité dans l’air. « Aujourd’hui, il y a des enfants qui vont rire et sourire grâce à nous », a lancé aux musiciens la relationniste de l’OSM, Pascale Ouimet. En tout, ce sont 11 musiciens de l’OSM et 11 candidats du Concours de l’OSM qui sont allés jouer pour les enfants malades. Pour Kent Nagano, qui quittera ses fonctions de directeur musical l’été prochain, il s’agissait donc d’une dernière sortie communautaire de Noël avec son orchestre.
« C’est une initiative que j’ai suggérée dès ma première année, dit-il au Journal. J’espère personnellement que cette tradition va continuer. »
ENFANTS IMPRESSIONNÉS
Hier, l’OSM en était à sa quatrième visite au CHU Sainte-Justine depuis 2006. Et les musiciens étaient fort attendus. Dans l’Espace Foyer, où les musiciens ont pris place vers 13 h 50, les enfants, parents, employés de l’hôpital et autres curieux se comptaient par centaines. Durant une vingtaine de minutes, les musiciens ont interprété des morceaux de Mozart, Grieg, Bach, Boccherini et Corelli avant de conclure avec un classique de Noël, Vive le vent. Des enfants, postés à quelques pieds des musiciens, étaient visiblement impressionnés. Maestro Kent Nagano, en compagnie des violonistes alto David Quinn et Véronique Potvin, a ensuite visité quelques jeunes patients dans leur chambre du service des soins intensifs. Tel un père Noël, le chef d’orchestre a remis des petits cadeaux aux enfants. « Il ne faut pas oublier les gens qui ont moins de chance que nous », a-t-il conclu.