Les syndiqués de Paccar rejettent la nouvelle offre
AGENCE QMI | Les employés en lock-out de l’usine de camions Paccar de Sainte-Thérèse ont rejeté une deuxième offre de leur employeur hier matin alors qu’ils étaient réunis en assemblée générale, à Laval.
Le syndicat Unifor a indiqué en début d’après-midi que la nouvelle proposition a été rejetée dans une proportion de 80 %, et ce, même si le syndicat appuyait l’offre cette fois-ci.
C’était la deuxième offre patronale sur laquelle ils ont eu à se prononcer récemment.
Vendredi, ils avaient rejeté à 61 % la première proposition. La partie patronale avait ensuite décrété un lock-out dans la nuit de samedi à dimanche.
RIEN DE PLUS
« Pour les membres, cette proposition n’offrait rien de plus que ce qui avait déjà été rejeté vendredi, car il s’agissait d’un rééquilibrage du monétaire entre les salaires et les assurances collectives, a commenté Serge Dupont, adjoint au directeur québécois d’Unifor. Le message des membres est clair et leur détermination est accrue en raison du lock-out décrété par l’employeur alors que les discussions avaient toujours cours entre les parties. »
La convention collective de quelque 1400 syndiqués est échue depuis le 30 novembre.
La reconnaissance des travailleurs qualifiés, les assurances collectives et le régime de retraite sont au coeur du litige. C’est principalement ce dernier point qui fait que les deux offres patronales ont été rejetées, selon Martin Lambert, représentant national chez Unifor.
« On a un régime de retraite à deux vitesses et on veut éliminer cette disparité. Dans les deux offres, l’écart entre les deux régimes était réduit, mais continuait d’exister », a-t-il expliqué, en entrevue à l’Agence QMI.
Le syndicat se dit prêt à reprendre les négociations avec l’employeur le plus rapidement possible.
Paccar est un géant américain de la fabrication de camions derrière les marques Kenworth et Peterbilt, ainsi que DAF en Europe. Il possède des usines en Amérique du Nord, en Australie et en Europe.