Petit guide de survie après avoir loué un refuge
Passer une nuit ou deux dans un refuge en hiver, sans eau courante ni électricité, peut sembler extrême. Pourtant, nos ancêtres ont vécu et élevé leur famille dans de telles conditions.
La différence, c’est qu’un refuge est accessible seulement par un sentier de randonnée. Est-ce exclusivement pour les aventuriers ? Pas nécessairement. Si vous savez partir un feu pour chauffer le poêle à bois et que vous êtes déjà raquetteur ou fondeur, c’est une aventure à votre portée.
LE RÉSEAU DE LA SÉPAQ
C’est dans le réseau de la Sépaq que vous avez le plus de choix, tout en bénéficiant d’encadrement et d’information. Pour une première expérience, il importe de choisir un refuge selon la distance à parcourir pour vous rendre en skis ou en raquettes (voir l’information détaillée dans le site Web). Ainsi, dans le parc national du Mont-Tremblant, Le Campe (6 à 8 personnes) se trouve à 5 kilomètres en skis de fond. C’est une bonne option pour débutants tout comme La Halte (12 personnes) de la Station Duchesnay, à 3,5 kilomètres de raquettes.
Lorsque disponible, un service de transport de bagages (offert en supplément) peut être très utile.
QUOI APPORTER?
Ne pas oublier : sac de couchage compact, mitaines et vêtements secs de rechange. Pensez léger. La bouffe : inclure fruits secs, noix, gruau, bouillon de poulet en poudre et autre nourriture déshydratée.
Indispensables : allumettes imperméables (ou briquet) et allumefeu. À faire dès votre arrivée : chauffer le poêle à bois. On y fait bouillir de l’eau provenant de neige fondue.
Ne pas partir sans eux : carte, boussole, bouteille d’eau, gamelle, lampe frontale, bougies et papier de toilette. Par précaution : trousse de premiers soins, sachets chauffe-mains ou chauffe-pieds. Voilà pour l’essentiel. Bon séjour ! national du Mont-Tremblant.